Deux ans de prison pour possession de stupéfiants

  • Publié le 26 juin 2024 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
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Gilles C. Poirier

Jonathan Labonté, 40 ans de Mont-Laurier, a été condamné le 24 mai à une peine d’emprisonnement de deux ans moins un jour après avoir enregistré un plaidoyer de culpabilité dans trois dossiers de possession de stupéfiants en vue d’en faire le trafic.

Des accusations dans trois dossiers

Les 15 janvier 2022 et 19 février 2022 à Mont-Laurier et à Maniwaki, l’individu a été intercepté pour des infractions au code de la sécurité routière. Lors de ces interceptions, les policiers ont saisi un total de plus de 1 400 comprimés de méthamphétamine. L’individu a été arrêté et des accusations de possession de stupéfiants ont été portées ultérieurement.
À la suite d’information provenant du public, l’unité des crimes majeurs de la Sûreté du Québec de Mont-Laurier a obtenu un mandat et a procédé à une perquisition le 28 avril 2022 au domicile de l’accusé. Lors de cette opération, les policiers ont saisi 424 comprimés de méthamphétamine, 112 comprimés de MDMA, 196 comprimés de MDA et 4,12 grammes de cristaux de MDA que l’individu a reconnu avoir eu en sa possession lors de son plaidoyer de culpabilité. Un livre de comptes contenant des transactions en matière de stupéfiants, indiquant des dettes de certains clients a également été saisi. Les policiers ont procédé à l’arrestation de l’individu et il a été libéré par la suite sur une promesse à comparaitre pour le 26 septembre 2022.

Les plaidoiries sur la peine

L’accusé a plaidé coupable le 20 novembre 2023 aux accusations portées contre lui dans les trois dossiers et le prononcé de la peine a été reporté au 24 mai 2024. Lors de cette dernière audience, le ministère public demandait une peine de 36 mois d’emprisonnement à purger dans un pénitencier fédéral tandis que la défense demandait au tribunal une peine de 24 mois à purger dans la collectivité.

Depuis son arrestation le mode de vie de l’accusé a changé a souligné son avocate. Un rapport présentenciel positif, le témoignage de sa conjointe et de son employeur favorable à sa cause ainsi que le dépôt de rapports de dépistage démontrant l’abstention de consommation de drogues dures ont été tenus en compte dans l’établissement de la peine. Le juge dans sa décision a salué les efforts faits par l’accusé pour se reprendre en main, mais se devait d’imposer une peine dénonciatrice pour sanctionner les actes commis et éviter une récidive. Le tribunal a condamné l’accusé à une peine d’emprisonnement ferme de deux ans moins un jour et d’une probation de 2 ans..

 

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