Condamnation de l’agresseur de la rue Chasles

  • Publié le 2 oct. 2024 (Mis à jour le 13 avr. 2025)
  • Lecture < 1 minute
Gilles C. Poirier

Jérémie Leclerc, 26 ans, sans domicile fixe, a été condamné le 23 septembre 2024 au Palais de justice de Mont-Laurier à une peine d’emprisonnement de 12 mois pour des agressions armées survenues en fin d’après-midi le 6 avril 2024.
Lourdement intoxiqué, l’accusé a agressé sans motif valable deux victimes le 6 avril 2024 dans le stationnement d’un commerce de la rue Chasles à Mont-Laurier. Caché entre deux véhicules, il a surgi pour frapper à la tête avec une pièce métallique à quelques reprises, une victime choisie au hasard. Il a par la suite lancé à une autre victime un morceau de béton.

L’accusé a pris la fuite et a été arrêté à peu de distance sur la rue Bellerive. Tenant des propos décousus, il a menacé les policiers et leur a craché au visage nécessitant l’usage d’un sac anti-crachat. Il a été par la suite conduit au Centre hospitalier.

Il a comparu le lendemain au Palais de justice de Mont-Laurier et est demeuré en détention préventive. Le 19 juin 2024 lors de son enquête sur remise en liberté, il a tenté sans succès de convaincre le tribunal de le libérer pour qu’il puisse suivre une thérapie. Le tribunal a refusé sa demande jugeant l’accusé de danger pour la société.

Condamnation

 L’accusé a plaidé coupable aux accusations de voies de fait armé, de voies de fait causant des lésions et de menaces de mort. Le juge Frédéric Bénard, sur une suggestion commune des deux procureurs, a condamné le 23 septembre 2024, l’accusé à une peine d’emprisonnement de 12 mois et d’une probation de 2 ans.

Articles les plus consultés

Sur la photo, à gauche, le Dr Luc Laurin et à droite, le Dr Alexis Lanthier.
Photo Médialo – Maxim Ouellette-Legault
Santé

Nouvelle clinique d’ophtalmologie à Mont-Laurier : un accès essentiel aux soins pour la région

Photo Médialo-Archives
Faits divers

L’ancien DG de Notre-Dame-de-Pontmain arrêté pour fraude et abus de confiance

L’arrestation de M. Langlais survient près d’un an après une perquisition menée par l’Unité permanente anticorruption (UPAC).