« Les crayons qui ont mal au ventre »
Un projet scolaire qui ne cesse de gagner en popularité
Cynthia Lachapelle, enseignante de maternelle, désirait apprendre à ses jeunes élèves l’impact positif qu’ils peuvent avoir sur la planète. En octobre 2019, elle décide de se lancer avec ses petits dans un projet de crayons à recycler. Projet qui en un an à peine a pris une ampleur non négligeable.
« Nous faisions déjà du recyclage et du compost, alors j’ai voulu aller plus loin », a déclaré Mme Lachapelle. Ayant déjà vu dans certains commerces que les clients pouvaient apporter leurs crayons qui ne fonctionnaient plus et les mettre dans une boite prévue à cet effet a été l’élément déclencheur.
C’est donc dans son local classe de l’école du Méandre à Rivière-Rouge que le projet débute à petite échelle. Rapidement, l’intérêt pour celui-ci prend de l’ampleur et c’est en faisant le bilan de l’année scolaire 2019-2020, que l’enseignante a réalisé que ce sont 5 270 crayons non fonctionnels qui ont été amassés par ses élèves de l’époque.
Si on affirme que ce projet est de plus en plus populaire, c’est que Mme Lachapelle, avec son nouveau groupe, a poursuivi le projet et ils en sont déjà, cette année (chiffres de décembre 2020), à 4 736 crayons récupérés et les points de cueillette augmentent aussi.
« Pour Mont-Laurier et les environs, on peut les déposer chez VracEco, la Griffe d’Alpha, GUS sinistre Hautes-Laurentides, dépanneur Lacelle de la rue Chasles ainsi qu’à l’hôtel de ville de Saint-Aimé-du-Lac-des-Îles. » Pour la liste complète des endroits, l’enseignante invite les gens à consulter la page Facebook « Les crayons qui ont mal au ventre ».
Un projet qui atteint plusieurs objectifs
Pour les enfants, plusieurs apprentissages sont liés au projet: le dénombrement, la confiance en soi, le partage d’idées, motricité fine, etc. En plus de les initier à l’importance de prendre soin de l’environnement en posant de petits gestes, le projet leur permet aussi de travailler sur des objectifs faisant partie de leur programme scolaire.
Le projet atteint aussi son objectif principal de recyclage. « Les crayons qui arrivent dans mon local sont d’abord testés avant d’être dénombrés. Plusieurs d’entre eux sont encore fonctionnels et peuvent encore servir. Ceux-ci sont alors mis en paquets et remis à des gens en ayant besoin. Ils vont, par exemple, à des résidents de CHSLD pour écrire à leur famille, à des personnes qui continuent leurs études et à des enfants pour colorier et dessiner. Les crayons qui ne fonctionnent plus prennent la direction du Bureau en gros de Saint-Jérôme où ceux-ci se chargent de les envoyer à TerraCycle, une usine spécialisée dans ce type de déchet. Ceux-ci sont alors recyclés et transformés en objets de la vie courante (bancs de parc, aires de jeux et parterres fabriqués à partir des matériaux recyclés). (…) Notre objectif pour cette année est d’atteindre 7 000 crayons non fonctionnels, ce qui devrait être réalisé d’ici juin », a expliqué Mme Lachapelle.
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