Cégep de Saint-Jérôme
Trois jours de grève pour des enseignants
La convention collective du Syndicat des enseignants du Cégep de Saint-Jérôme (SPCSTJ) fêtait, le 20 avril dernier, un an d'échéance. S’étant doté d'un mandat de grève de cinq jours à utiliser à un moment pertinent pour favoriser l'avancée des négociations, le syndicat est passé à l’action, les 11, 12 et 13 mai derniers.
Avec la signature de la FAE au primaire-secondaire, les négociations s’accélèrent, et la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (CSN-FNEEQ) a décidé d’aider les tables centrales et sectorielles en déclenchant deux jours de grève sur trois jours (de 12h, le 11 mai à 12h, le 13 mai).
Trois marches ont donc eu lieu en trois jours, conduisant les enseignants devant le bureau de la députée Chantale Jeannotte, où ils ont scandé leurs préoccupations. Jean-François Tessier, enseignant en philosophie et représentant à Mont-Laurier, y a aussi prononcé un discours dans lequel il a dénoncé l’attitude du gouvernement, en expliquant les raisons et les impacts de la grève et en rappelant les demandes et revendications.
« On constate que le gouvernement joue la carte de l’usure avec nous. C’est vraiment dommage, mais on fait aussi le constat qu’il semble être plus réactif aux grèves et aux crises médiatiques. Ce n’est pas notre choix, mais nous souhaitons être entendus. » – Jean-François Tessier
Les points de litiges sont nombreux et particulièrement le sujet des salaires. « De la fausse information circule. Les montants forfaitaires à titre d’augmentation de salaire ne constituent pas une réelle augmentation, et le 8% des publicités n’est en fait qu’un 4,5%, sous l’inflation, signifiant une perte de près de 1 800$ pour les profs au haut de l’échelle salariale », a précisé M. Tessier.
Selon lui, « les autres points litigieux sont plus techniques, mais en résumé, la Fédération des cégeps aimerait bien réduire l’influence des enseignants sur les processus décisionnels, et perpétuer les inégalités entre les permanents et les précaires et ceux qui enseignent à la formation continue. Le sous-financement pour les coordinations départementales, comités programme et de stages, pour les élèves en situation de handicap et pour les techniques de la santé est criant, et il en va des conditions d’apprentissage des étudiants. »
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