Des résidents du lac aux Bouleaux se plaignent du Festival Khumeia

  • Publié le 13 sept. 2023 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
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Maxim Ouellette-Legault

Des résidents du lac aux Bouleaux, à Saint-Aimé-du-Lac-des-Îles, en ont après le festival de musique électronique Khumeia, qui s’est déroulé du 18 au 20 août.
Regroupant plus de 400 festivaliers, sans compter le personnel des lieux, ce fut une deuxième édition pour le festival Khumeia, mais une première organisée à Saint-Aimé-du-Lac-des-Îles. L’événement a commencé vers 17 h le 18 août et s’est conclu vers 18 h le 20 août.

D’après les personnes avec lesquelles L’info a discuté, la Sûreté du Québec (SQ) a fait quelques apparitions au festival, notamment pour vérifier la légalité de l’événement et effectuer une certaine présence.

Hormis le transport d’un festivalier intoxiqué en ambulance vers l’hôpital de Mont-Laurier, rien d’anormal n’a été relevé par les autorités.

Nuisance sonore

Selon l’Association des résidents du lac aux Bouleaux, le son produit par les festivités aurait dérangé des résidents du secteur, mais aussi de Lac-du-Cerf et de Saint-Aimé-du-Lac-des-Îles. Les personnes mentionnent de la musique très forte, causant de l’insomnie chez plusieurs résidents des alentours. « Une résidente s’est rendue sur place le dimanche pour demander de baisser le son. On lui aurait répondu qu’à cause d’un mauvais branchement, on ne pouvait pas le diminuer », soutiennent les membres de l’association.

Pour l’association, « Les festivaliers ont manqué de respect au voisinage et n’ont pas respecté la politique de bon voisinage promise au printemps dernier. Les résidents des environs recherchent la paix, la tranquillité ». Les membres de l’association mentionnent aussi qu’ils ne se sentaient pas en sécurité.

Ils ajoutent que la musique a été incessante pendant près de 50 heures d’affilée. « Des personnes ne sont pas allées à leurs chalets à cause du festival. Ce n’est pas normal de devoir fermer nos fenêtres et de mettre des bouchons dans nos propres maisons. »

Alors qu’une autre édition du festival est prévue dans 2 ans, les résidents, horrifiés par cette éventualité, font circuler une pétition pour l’interdire. « On s’est senti pris en otage », ajoutent les membres de l’association. Ces derniers préfèreraient que les prochaines éditions du festival soient organisées sur des terrains municipaux.

Les festivaliers prônent toujours le bon voisinage

Les organisateurs du festival maintiennent qu’ils souhaitent établir de bonnes relations avec leurs voisins. « Nous avons invité les résidents du chemin du lac aux Bouleaux à venir assister aux festivités gratuitement. Quelques-uns sont venus et ils ont apprécié. »

Ils confirment avoir reçu des plaintes le dimanche, lors de la dernière journée des festivités. « J’ai pour objectif dans les prochaines semaines de prendre contact avec les personnes qui se sont plaintes pour que nous puissions mettre en place des solutions pour les prochaines éditions. Le but est de garder la communication ouverte et essayer de satisfaire le plus de personnes possible », répond Nicolas Andrey, l’un des organisateurs. Au niveau du son, il confirme avoir reçu des plaintes de citoyens de Lac-du-Cerf.

Pour ce qui est des plaintes du dimanche soir, l’organisateur juge qu’elles auraient dû lui être acheminées plus tôt. « Je suis un peu déçu de savoir que les gens n’ont pas fait l’effort de me contacter ou de venir se plaindre, mais se n’est pas grave je comprends que les festivités ont nui à leur tranquillité. »

Nicolas Andrey assure partager son adresse courriel avec la Municipalité de Saint-Aimé-du-Lac-des-Îles, afin que les citoyens puissent lui partager leurs plaintes et inquiétudes.

Le maire « agréablement surpris »

Le maire du Saint-Aimé-du-Lac-des-Îles, Luc Diotte, reconnaît qu’un certain bruit a été causé par le festival.

« Naturellement, on ne peut pas plaire à tout le monde. C’était la première année que ça se faisait. Il va peut-être y avoir des ajustements à apporter au festival, mais quand même, je suis agréablement surpris. Il va y avoir des gens heureux et des gens moins heureux, ça fait partie du fait d’organiser quelque chose dans une municipalité ».

Le maire mentionne aussi être allé sur place pour constater le tout.

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