Canada Carbon Inc. trouve un important gisement de graphite à Notre-Dame-du-Laus
Alors que la compagnie Canada Carbon Inc. a récemment fait la découverte d’un important gisement de graphite à Notre-Dame-du-Laus, la Municipalité appuie le projet de développement d’une mine, sous certaines conditions.
![Entre 1974 et 1988, on retrouvait une mine de graphite dans le même secteur de la municipalité. (Photo Adobe Stock)](https://infodelalievre.ca/wp-content/uploads/sites/26/2023/12/ACT-Mine-Notre-Dame-du-Laus-438mots-1024x768.jpeg)
C’est en faisant de l’exploration minière que la compagnie Canada Carbon Inc. a trouvé un important gisement de graphite sur ses claims de Notre-Dame-du-Laus. Une mine à ciel ouvert pourrait voir le jour dans une zone située entre le village de Notre-Dame-du-Laus et le secteur du Lac-Serpent.
La Municipalité de Notre-Dame-du-Laus travaille actuellement de concert avec Canada Carbon Inc. pour l’ouverture du projet de mine Asbury, où des travaux d’installation devraient débuter au début du mois de février. Le maire de Notre-Dame-du-Laus, David Cyr, et le président-directeur général de Carbon Canada Inc., Ellerton Castor, en ont fait l’annonce conjointe le 12 décembre.
David Cyr donne le feu vert pour le développement d’une mine, mais sous certaines conditions. « Je suis pour, mais pas à n’importe quel prix. Je ne vendrais pas notre qualité de vie au rabais. »
Au niveau du respect de la qualité de vie des citoyens, le maire a mentionné la formation d’un comité consultatif, comprenant quelques citoyens de Notre-Dame-du-Laus. Au sujet de Canada Carbon Inc., David Cyr parle d’une mine modèle. « On sent un esprit de collaboration, mais on veut être là comme des chiens des gardes. On ne veut pas que ça nuise à nos infrastructures. »
Au niveau de la sérénité des citoyens de Notre-Dame-du-Laus, le maire souhaite que les camions de graphite de la mine Asbury ne circulent pas dans le village. Néanmoins, un seul chemin mènerait du site au village, outre les chemins du parc Papineau-Labelle.
Une mine pourrait générer des centaines d’emplois et le gisement pourrait permettre une exploitation pendant 15 à 20 ans.
Le maire explique que le principal marché visé quant au graphite qui sera extrait de cette mine est le marché des batteries, incluant les batteries de véhicules électriques. « Il n’y a pas un projet économique qui n’a pas une incidence sur l’environnement. L’objectif c’est d’en faire quand même quelque chose de moins intrusif possible. »
À l’heure d’écrire ces lignes, L’info attendait davantage d’information de la part de Canada Carbon Inc.
L’entreprise se présente comme « une société d’exploration minière qui se concentre sur l’acquisition, l’exploration et le développement de gisements de graphite », qui possède un autre site à Grenville-sur-la-Rouge.
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