À quoi s’attendre cette année?

Bientôt une nouvelle cellule d’enfouissement pour entreposer nos déchets

La Régie intermunicipale des déchets de la Lièvre (RIDL) a annoncé en janvier la création d’une nouvelle cellule d’enfouissement des déchets. Elle devrait être utilisée jusqu’en 2024. Une étude est également en cours pour la création d’un nouveau site d’enfouissement. La nouvelle cellule d’enfouissement technique serait la dernière utilisée par la RIDL dans le secteur où les déchets de la région se retrouvent depuis 2009. C’est la 9e dans le secteur actuellement utilisé par la RIDL et un emprunt de 1 613 000$ a été prévu pour sa construction. Un projet pour la création d’un nouveau site d’enfouissement est actuellement à l’étude et a été présenté le 6 décembre 2021 à l’hôtel de ville de Mont-Laurier. Avant 2009, les déchets étaient entreposés dans des cellules d’enfouissement sanitaire. Ces cellules étaient utilisées lors de la création de la régie en 1985. Ce sont des cellules différentes de celles qu’on utilise aujourd’hui, qu’on appelle des cellules d’enfouissement technique, qui elles, sont étanches. Les cellules d’enfouissement sanitaire ne contiennent pas de protection des sols, tandis que les cellules techniques sont la norme de nos jours. En 2024 devraient avoir lieu les travaux pour l’aménagement d’un nouveau site d’enfouissement, qui sera situé près de la zone de compostage. Ce nouveau site comprendrait aussi 24 cellules d’enfouissement, alors qu’il n’y en a que 9 dans le secteur actuel. (Photo L’info de la Lièvre – Maxim Ouellette-Legault)

Un nouveau bâtiment sera construit par l’UQAT au Centre collégial de Mont-Laurier

Le 16 février 2022, le Cégep de Saint-Jérôme et le Centre collégial de Mont-Laurier ont signé une entente avec l’Université de l’Abitibi-Témiscamingue (UQAT) concernant la cession d’une partie du terrain du Centre collégial à l’UQAT, pour la construction d’un nouveau bâtiment. Ce bâtiment, qui sera rattaché à l’ancienne partie du collège, permettra d’offrir plus de programmes d’études supérieures dans les Hautes-Laurentides, ainsi que de répondre à l’augmentation du nombre d’étudiants. Ce nouveau bâtiment aura une superficie de 1800 mètres carrés sur deux étages. Il sera construit où se trouve le stationnement à l’ouest du Centre collégial, soit devant la cafétéria. Une passerelle sera construite pour relier cette nouvelle aile au reste du bâtiment. Il est à noter que le Cégep de Saint-Jérôme a cédé 7000 mètres carrés à l’UQAT, notamment pour la construction d’un nouveau stationnement, mais aussi pour une éventuelle deuxième phase d’agrandissement. Ce nouveau bâtiment appartiendra à l’UQAT et plusieurs locaux que l’UQAT utilisait dans l’ancien bâtiment seront libérés pour être utilisés par le Centre collégial de Mont-Laurier. (Photo gracieuseté – Centre collégial de Mont-Laurier)

Les Hautes-Laurentides réclament une meilleure couverture cellulaire

Le 28 août 2021, un groupe de citoyens du secteur de la rivière du Sourd à Notre-Dame-du-Laus avait lancé une pétition pour étendre la couverture cellulaire dans ce secteur de la MRC d’Antoine-Labelle, car certains villageois avaient essayé de contacter en vain les ambulanciers. La pétition avait amassé 2 060 signatures. Une nouvelle pétition a été mise en ligne pour revendiquer auprès du gouvernement canadien une meilleure couverture cellulaire pour tout le territoire des Hautes-Laurentides. Un point majeur qui a été soulevé par David Cyr, maire de Notre-Dame-du-Laus, concerne la sécurité en forêt: « Il y a de plus en plus de personnes dans nos forêts et dans nos sentiers. Dernièrement, il y a eu deux accidents dans le parc Papineau-Labelle. Il est donc important d’avoir une couverture cellulaire plus étendue pour offrir une meilleure sécurité à nos citoyens et aux touristes qui se rendent dans nos forêts ». Le 26 mai dernier, durant l’Assemblée des MRC de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), le premier ministre François Legault s’est engagé à compléter le réseau cellulaire au Québec à l’intérieur de son prochain mandat. (Photo Pixabay)

Reconstruction du pont au-dessus de la rivière Saint-Denis à Notre-Dame-du-Laus

Le ministre des Transports, Francois Bonnardel, ainsi que la députée de Labelle, Chantale Jeannotte, ont annoncé le 10 mars que le contrat de reconstruction du pont de la rivière Saint-Denis à Notre-Dame-du-Laus avait été octroyé à Couillard Construction limitée, pour un coût de 10 039 409$. Ce montant sera versé par le ministère des Transports (MTQ). La reconstruction du pont Saint-Denis, tant attendu par les utilisateurs de la route 309, a débuté au printemps 2022. Sa réouverture est prévue pour l’année 2023. Il aura fallu 6 ans d’attente pour que le pont de 102 mètres ait droit à sa reconstruction. Il a été fermé le 3 novembre 2016 de manière préventive, à cause de défaillance dans sa structure, puis démoli en 2020. Depuis sa fermeture, une voie de contournement de 4 km a été créée sur le chemin Saint-Denis, dans la municipalité de Val-des-Bois et sur un chemin forestier qui mène vers la municipalité de Notre-Dame-du-Laus. Le maire de Notre-Dame-du-Laus, David Cyr, explique que « Les gens croyaient avec raison que la reconstruction du pont aurait été beaucoup plus rapide. Cela devenait un irritant majeur pour plusieurs utilisateurs de la route 309 ». (Photo Adobe Stock)

Nouvelle restriction de charge sur le pont du Lac-des-Sables

Alors que le ministère des Transports (MTQ) avait réduit la capacité portante du pont du Lac-des-Sables à 24 tonnes le 18 juin 2021, elle est tombée cette fois à 18 tonnes le 22 avril dernier. Cependant, les véhicules d’urgence, les transporteurs scolaires, ainsi que les camions qui effectuent la collecte de matière résiduelle, de recyclage et de compostage, peuvent continuer de circuler sur le pont. Un projet de réfection du pont est actuellement en préparation. Le MTQ annonce que le projet de réfection du pont du Lac-des-Sables est actuellement en préparation. Cependant, Samantha Saroufim, conseillère en communication à la direction générale de Laurentides-Lanaudière pour le MTQ, explique que pour l’instant, « il n’est pas possible d’annoncer une date de début des travaux ni d’en préciser la durée ». Pour la région, les conséquences de la réduction du poids maximal de ce pont sont majeures. Les véhicules lourds de toute sorte, que ce soit pour le bois, le gravier ou le transport de denrées alimentaires, doivent faire un détour par la route 105, en passant par Maniwaki, dans la Vallée-de-la-Gatineau. (Photo L’info de la Lièvre – Simon Dominé)

Les travaux sur le boulevard Albiny-Paquette retardés

Un projet du ministère des Transports (MTQ) sur le boulevard Albiny-Paquette à Mont-Laurier a été retardé et repoussé à l’année 2023. Au début de l’été 2022, le MTQ avait comme objectif d’asphalter le boulevard Albiny-Paquette, de synchroniser les feux de circulation et de mettre en place une voie de centre, comme il est possible de retrouver dans le secteur Des Ruisseaux. Alors que l’asphaltage a bien été effectué, le projet concernant les feux de circulation a été reporté à 2023. Selon le MTQ, la synchronisation des feux de circulation est toujours à l’horaire, mais le MTQ n’a pas évoqué le réaménagement des voies de circulation. Rappelons-nous qu’en avril 2022, le MTQ avait comme projet de redéfinir le marquage au sol sur le boulevard Albiny-Paquette et d’instaurer deux voies en direction nord, une voie en direction sud, ainsi qu’une voie de centre. Selon le maire de Mont-Laurier, Daniel Bourdon, trois raisons expliqueraient le retard : la démission de l’ingénieur en charge du dossier, un manque d’équipement et aussi la grève des ingénieurs du MTQ qui a eu lieu lors de l’été 2022. (Photo L’info de la Lièvre – Archives)

Des projets plein les cartons pour les parcs régionaux

Dans les Hautes-Laurentides, les trois parcs régionaux Kiamika, Montagne du Diable et Poisson Blanc ne chôment pas. Plusieurs projets sont dans les cartons. Au Poisson Blanc, une étude préliminaire a été réalisée pour la mise en valeur du secteur de la Goutte-d’eau, à l’ouest du réservoir du Poisson Blanc. On parle d’une trentaine de lacs reliés par des réseaux informels de portage, entre les lacs Pemichangan et Trente et un Milles. L’endroit est à cheval sur trois municipalités, deux municipalités régionales de comté (les MRC d’Antoine-Labelle et de La Vallée-de-la-Gatineau), en plus des régions administratives des Laurentides et de l’Outaouais. Au parc régional Kiamika, c’est le projet de centre éducatif à l’accueil de la baie Blueberry récemment annoncé qui promet de l’inédit. « L’objectif, c’est vraiment de faire des formations sur la faune, la flore, le savoir traditionnel », détaille la directrice générale Marie-Claude Provost. Avec les minimaisons au Windigo, le Parc régional Montagne du Diable ne s’adresse plus seulement aux « puristes » et propose, selon les mots de la directrice générale Isabelle Legault, un peu plus de « haut de gamme ». Le parc entend ajouter 10 km de pistes de vélo de montagne supplémentaires, davantage à destination des débutants. (Photo gracieuseté – Parc régional Kiamika / Mathieu Dupuis)

Un projet de mine de graphite qui soulève de l’opposition

C’est un secret de Polichinelle que des minières s’intéressent depuis des années à un secteur de Sainte-Véronique, plus précisément dans le parc régional Kiamika et les terres adjacentes. Avec la minière Northern Graphite (NG) qui démontre actuellement son intérêt pour ces lots, plusieurs sont inquiets. Le 8 août, NG a lancé un communiqué annonçant qu’elle exerce son droit d’option d’acquérir 100 % du projet Mousseau Ouest pour, entre autres, la somme d’un demi-million de dollars. On apprend que la qualité du graphite qui serait extrait est évaluée à 6,2% sur ce site qui en contiendrait 4,1 millions de tonnes. « On est essentiellement en désaccord avec ce projet à cet endroit, le parc régional. Mais on interpelle aussi le gouvernement puisque l’on bâtit un projet touristique important et une mine dans ce décor est à contre-courant », avait commenté le maire de Rivière-Rouge à ce moment. (Photo gracieuseté – Parc régional Kimika – Martin Dupuis)

Bientôt une régie incendie pour couvrir la Lièvre?

Des municipalités de la vallée de la rivière du Lièvre, dans les Hautes-Laurentides, souhaitent se regrouper au sein d’une régie incendie afin de partager les services de façon plus efficace et répondre aux nouvelles exigences de couverture de risque du gouvernement du Québec. Les municipalités qui ont rejoint le projet de former une régie incendie sont : Ferme-Neuve, Lac-Saint-Paul, Chute-Saint-Philippe, Lac-des-Écorces, Kiamika, Lac-du-Cerf, Notre-Dame-de-Pontmain et Notre-Dame-du-Laus. Selon le maire de Chute-Saint-Philippe et préfet suppléant de la MRC d’Antoine-Labelle, Normand St-Amour, « Le but de la régie ce n’est pas d’économiser, mais d’optimiser les services offerts ». Il explique que les exigences du gouvernement du Québec ont augmenté et qu’une régie serait un meilleur véhicule pour y répondre. Le Service en sécurité incendie Rivière Kiamika (SSIRK), qui dessert déjà plusieurs municipalités dans la vallée de la rivière du Lièvre, est un des initiateurs du projet. Les services d’incendie déjà en place dans les municipalités nommées, comme le SSIRK, seraient remplacés par la régie. (Photo Code Rouge)

La Ville de Mont-Laurier dévoile son plan cyclable

La Ville de Mont-Laurier a dévoilé son plan cyclable le 30 novembre 2022 en soirée devant une vingtaine de résidents. Des voies cyclables seront aménagées à partir de la gare et se dirigeront vers plusieurs axes stratégiques de la ville. Ces voies seront aménagées au printemps 2023 et devraient être prêtes pour l’été 2023. Cela permettra aux cyclistes et aux touristes qui arrivent au kilomètre 200 de la piste cyclable du P’tit train du Nord d’avoir accès au centre-ville, au pôle sportif et au pôle culturel. Le réseau de voies cyclables débutera à la gare et descendra la rue Olivier Guimond. De là, elle rejoindra la rue Pelletier et traversera le pont de cette même rue. La voie continuera le long de la rue Limoges en proposant 3 directions. La première se dirigera vers le pôle sportif en parcourant une section de la rue Alix. Une autre parcourra la rue du Pont pour mener vers le centre-ville. Cette voie se poursuivra sur la rue Adolphe-Chapleau, jusqu’au boulevard Albiny-Paquette. Il sera aussi possible de continuer tout droit sur la rue Limoges puis de tourner à gauche sur le chemin de la Lièvre Nord, jusqu’à l’intersection de la route 117 et de la route 309. (Photo Adobe Stock)