Agrandissement du lieu d’enfouissement pour 2024 à Mont-Laurier

  • Publié le 21 oct. 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
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Maxim Ouellette-Legault

Les 28 et 29 octobre prochains auront lieu deux séances publiques d’information au sujet de l’agrandissement du lieu d’enfouissement de la Régie intermunicipale des déchets de la Lièvre (RIDL), prévue pour 2024.
Lors de la première séance d’information publique, qui aura lieu le vendredi 28 octobre de 19h à 21h, une présentation PowerPoint du projet de l’agrandissement du lieu d’enfouissement sera présentée. Des membres de la RIDL ainsi que les représentants des firmes Tetra tech, Argus et Englobe présenteront les différents aspects du projet et répondront aux questions des citoyens.

La deuxième séance d’information, qui aura lieu le samedi matin de 9h à midi, débutera avec un déjeuner-causerie dans les locaux de la RIDL. Par la suite, les citoyens seront invités à monter dans un autobus, pour une visite de l’agrandissement du lieu d’enfouissement. Mariève Garceau, agente de communication à la RIDL, explique que ces séances d’information sont incontournables à l’avancement du dossier.

Cette dernière explique que la cellule d’enfouissement actuelle a une fin de vie prévue pour 2024. La RIDL prépare donc le dossier afin que l’agrandissement du site soit prêt pour 2024. Pour ce faire, la RIDL doit agrandir le complexe et doit demander des autorisations au ministère de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MELCC) afin de respecter les normes.

« Plus on va réduire nos déchets, plus nos futures cellules d’enfouissement perdureront. Alors que leur durée de vie est prévue jusqu’en 2069, peut-être qu’on pourra les utiliser jusqu’en 2072 ou 2073. »
– Mariève Garceau

Pour obtenir un décret ministériel, il faut faire des études d’impact environnemental, d’où la présence des firmes Tetra tech, Argus et Englobe, qui sont des ingénieurs et des biologistes engagés par la RIDL afin d’effectuer une quinzaine d’études nécessaires à la concrétisation du projet. Ces études concernent notamment le bruit et les odeurs.

Des frais de 1 200 000$ devront être déboursés pour l’obtention de ce décret ministériel, une facture qui devrait être étalée sur 40 ans afin que les coûts soient le moins cher possible pour les municipalités. Rappelons que ce sont 12 des 17 municipalités de la MRC d’Antoine-Labelle qui sont membres de la RIDL, alors que les autres municipalités s’appuient sur le complexe environnemental de Rivière-Rouge pour la gestion de leurs déchets.

La RIDL prévoit utiliser l’agrandissement de 2024 à 2069, une durée de vie d’environ 45 ans : « On veut que ça perdure dans le temps, même que nous sommes généreux dans nos estimations. On pense aux générations futures », explique Mariève Garceau.

Mariève Garceau souligne que les habitants de la région ont le souci de réduire leurs déchets et de favoriser le recyclage et le compostage, davantage qu’ailleurs au Québec. Elle cite certains exemples, comme le recyclage de carton en milieu industriel.

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