Condamné à près de 4 ans et demi pour violence conjugale

  • Publié le 23 déc. 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Gilles C. Poirier

Un homme 27 ans de Mont-Laurier a été condamné le 14 décembre 2022 à une peine d’emprisonnement de près de 4 ans et demi (soit exactement 1 620 jours) pour divers crimes en lien avec de la violence conjugale.
L’accusé avait été déclaré coupable le 16 septembre 2022 d’agressions sexuelles en étouffant sa victime, de voies de fait, de voies de fait armées, de menaces de mort et de séquestration.

Lors du prononcé de la peine le 14 décembre 2022, la juge Yanick Laramée a tenu à souligner que la violence conjugale est un facteur aggravant et que le tribunal devait envoyer un message clair dans ce genre de crime par une peine appropriée.

L’avocat de la défense demandait une peine entre 2 à 3 ans en raison du jeune âge de l’accusé et parce qu’il s’agissait de sa première peine importante.

Le ministère public, pour sa part, avait demandé plutôt une peine d’emprisonnement de 5 à 6 ans pour la gravité des gestes posés et en raison du fait que ce n’était pas la première condamnation de l’accusé pour des accusations de violence conjugale.

Un week-end qui tourne au cauchemar

Récemment en couple, l’accusé avait amené sa nouvelle partenaire pour un week-end dans un chalet à Chute-Saint-Philippe en septembre 2021.

Ses attentes n’étant pas comblées, sous l’effet de méthamphétamines, de cannabis et d’alcool et pour assouvir ses pulsions sexuelles, il a sodomisé sa partenaire avec violence, il l’a forcée à lui faire une fellation au point où elle s’est étouffée, lui a tiré les cheveux, lui a lancé des objets et lui a craché au visage.

La victime a été séquestrée pendant plus de 12 heures. L’accusé a saisi son téléphone et l’a menacée de mort si elle tentait de partir. Profitant de son sommeil, cette dernière s’est réfugiée dans une résidence voisine pour appeler à l’aide.

L’accusé a été arrêté et après sa comparution, il est demeuré en détention préventive depuis le 8 octobre 2021.

Des séquelles psychologiques importantes pour la victime

La victime a déclaré devant le tribunal avoir, dans les semaines suivant les agressions, été incapable de sortir. Son retour au travail a été difficile et elle a eu des difficultés avec ses patrons masculins. Plus d’un an après les évènements, elle sursaute au moindre bruit, souffre d’agoraphobie, fait toujours des cauchemars et a encore de la difficulté à faire confiance aux hommes.

Une ordonnance émise par le tribunal interdit la publication de toute information susceptible de pouvoir identifier la victime.

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