Motocross VTT de la Lièvre accueille l’AMVA

L’organisme recevra ensuite les 29 et 30 juin la Fédération des motocyclistes de sentiers du Québec (FMSQ) pour des courses sur son sentier d’enduro dont trois des cinq kilomètres s’effectuent en pleine nature. Pour une expérience optimale, le public est invité à s’installer au-dessus du mur de son offrant une vue panoramique de la piste.

Se tiendront plus tard en saison le Noël des riders ainsi que le célèbre Blébike, cet événement incontournable qui combine pratique libre et épluchette de blé d’Inde dans une ambiance festive.

À propos de l’organisme

Le Motocross VTT de la Lièvre est un organisme à but non lucratif qui s’engage à fournir un lieu abordable et sécuritaire pour les conducteurs novices comme expérimentés. Le parc est ouvert tous les week-ends ainsi que les mercredis soir. Bien qu’il accueille des conducteurs de tous âges et de tous niveaux d’expérience, les débutants doivent démontrer une maîtrise totale de leur engin avant de s’aventurer sur les pistes.

Les participants doivent être équipés conformément aux exigences de base de la Fédération québécoise des motos hors route (FQMHR), c’est-à-dire être revêtu d’un plastron, d’un casque, de lunettes, de vêtements à manches longues, de gants et de bottes de motocross. Comme pour toute conduite de véhicule, il est impératif de ne pas avoir consommé d’alcool ou de drogue. « C’est vraiment dans le but que tout soit le plus sécuritaire et le plus agréable possible. Quand on fréquente un parc qui est affilié à la FQMHR, on s’attend à ce qu’il y ait un minimum de réglementations concernant la sécurité. C’est rassurant pour nos utilisateurs de savoir que personne dans le parc ne roule dangereusement », explique Patricia, bénévole de l’organisation depuis son ouverture en 2016 qui ne souhaitait pas donner son nom de famille.

Des pistes pour tous
Motocross VTT de la Lièvre fait par ailleurs partie des rares parcs acceptant encore les quads, généralement jugés trop bruyants : « On essaie d’être le plus inclusifs possible. Veut, veut pas, c’est un sport qui fait du bruit et qui nécessite de se pratiquer à des heures socialement acceptables. Il y a quelques années, on a collaboré avec le CFP de Mont-Laurier pour créer un mur de son et réduire les nuisances sonores. On est aussi soucieux de nos heures et de nos jours d’ouverture, question d’être respectueux des gens des environs. »

« Je demande des subventions dans le but que le sport demeure accessible. Quand on sort de la région ou qu’on se rend dans des parcs privés, les prix sont beaucoup plus élevés. » Pour cette mordue de motocross, ces efforts en valent amplement la peine afin de transmettre sa passion aux générations futures et de la partager avec ses semblables : « Si je continue de m’impliquer année après année, c’est pour la relève, pour nos enfants, et pour le bonheur de rencontrer des personnes tellement agréables. C’est vraiment une petite communauté, le monde du véhicule hors route. C’est notre deuxième famille pour l’été ! Il y a des liens forts qui se tissent à travers cette passion commune. Moi, mon garçon a essayé différents sports, et il n’accrochait pas. La moto est arrivée dans sa vie et c’est rapidement devenu son sport à lui. Le parc lui a permis de fréquenter d’autres gens qui partagent sa passion, de créer un sentiment d’appartenance et de briser l’isolement. »