Sérieuse pénurie de main-d’œuvre à la Ville de Rivière-Rouge

  • Publié le 15 juin 2023 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture < 1 minute
In Médias


Depuis février dernier, la Ville de Rivière-Rouge est à la recherche de candidats pour assurer la sécurité des deux installations nautiques, soit la piscine municipale du parc Liguori-Gervais ainsi que la plage Sainte-Véronique pour la saison estivale.

« Nous avons même débuté les recherches plus tôt cette année afin de mettre toutes les chances de notre côté », explique Marlène Paquin, directrice des loisirs, de la culture et des communications à la Ville.

Organisé par Zone Emploi, un rendez-vous de l’emploi étudiant s’est tenu à l’École polyvalente Saint-Joseph de Mont-Laurier. « J’y ai tenu un kiosque afin de faire connaître les offres étudiantes que la Ville avait en cours, soit les animateurs de camp de jour et les sauveteurs. Je suis revenue bredouille. »

Rappelons-nous que depuis l’an passé, suite à une pénurie de main-d’œuvre, le gouvernement a investi plus de 21 M$ pour rendre gratuites les formations pour sauveteur.

« J’avais espoir que des jeunes se soient formés pour postuler à nos offres d’emploi, poursuit Mme Paquin. J’ai donc le rôle très ingrat d’annoncer à la population que la piscine municipale sera fermée pour l’été 2023 et que la plage sera laissée sans surveillance. »

La Ville devra faire preuve d’imagination pour recruter des sauveteurs dans les années à venir, car c’est un constat qui se voit partout ailleurs au Québec également. Des réflexions seront faites dans les prochains mois pour résorber ce problème et trouver les stratégies nécessaires.

Articles les plus consultés

Sur la photo, à gauche, le Dr Luc Laurin et à droite, le Dr Alexis Lanthier.
Photo Médialo – Maxim Ouellette-Legault
Santé

Nouvelle clinique d’ophtalmologie à Mont-Laurier : un accès essentiel aux soins pour la région

Photo Médialo-Archives
Faits divers

L’ancien DG de Notre-Dame-de-Pontmain arrêté pour fraude et abus de confiance

L’arrestation de M. Langlais survient près d’un an après une perquisition menée par l’Unité permanente anticorruption (UPAC).