Une barrière électronique installée pour les mises à l’eau

  • Publié le 25 août 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Maxim Ouellette-Legault

À Lac-du-Cerf, une nouvelle barrière électronique a été installée au quai public afin d’exiger le lavage des embarcations qui sont mises à l’eau sur le Grand lac du Cerf, où la présence de myriophylle à épis et d’écrevisses à tache rouge est avérée.
C’est pour contrôler plus facilement le lavage des embarcations que la Municipalité a ajouté cette nouvelle barrière. Selon le maire de Lac-du-Cerf, Nicolas Pentassuglia, certains plaisanciers évitaient de laver leur embarcation ou de payer les frais pour avoir accès à l’eau et au stationnement. L’installation de la barrière permet de régler les deux problèmes, sans qu’un surveillant soit sur place.

Ce nouveau système fonctionnera de façon similaire aux stationnements payants dans les grandes villes ou comme à l’hôpital de Mont-Laurier. Le plaisancier doit se rendre au 19, Chemin de l’Église, soit en face de l’hôtel de Ville, où se trouve la station de lavage. À la station, le plaisancier va recevoir un coupon qui lui permettra d’utiliser le stationnement et de mettre son embarcation sur le lac.

Un lac en danger

Comme dans plusieurs lacs de la région, le Grand lac du Cerf fait face à un problème de myriophylle à épis. À cela vient s’ajouter un autre problème, celui d’une espèce exotique envahissante : l’écrevisse à tache rouge.

Selon Pierre-Étienne Drolet, biologiste et coordonnateur de projet pour le Comité du bassin versant de la rivière du Lièvre (COBALI), l’écrevisse à tache rouge peut rapidement supplanter les espèces indigènes d’un plan d’eau : « Cette espèce a un impact sur les autres. L’écrevisse à tache rouge peut notamment manger les œufs de poissons ».

L’introduction de cette espèce dans le Grand lac du Cerf est assez récente, on parle d’à peine quelques années. Pierre-Étienne Drolet et l’équipe de COBALI estiment que l’écrevisse a été introduite dans le lac d’abord comme appât pour la pêche à l’achigan, une pratique courante aux États-Unis.

Pierre-Étienne Drolet poursuit en expliquant qu’aucune méthode d’éradication n’existe pour le moment contre l’écrevisse à tache rouge. Cependant, il ajoute que « L’important c’est d’empêcher l’écrevisse de sortir du plan d’eau pour aller dans d’autres plans d’eau. Nous ne voulons pas exporter le problème ».

Ce dernier rappelle l’importance de laver son embarcation, de vider l’eau à l’intérieur de celle-ci, ainsi que l’eau du vivier. Il rappelle aussi qu’il est important d’éviter d’utiliser des appâts vivants qui proviennent d’un autre lac.

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