Une simulation d’accident qui pourrait sauver des vies

  • Publié le 2 juin 2025 (Mis à jour le 2 juin 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Photo: Service de sécurité incendie Mont-Tremblant
Photo: Service de sécurité incendie Mont-Tremblant

Les élèves de 5e secondaire de l’école secondaire Curé-Mercure ont été sensibilisés aux dangers de la conduite automobile lorsque les capacités de conduire sont affaiblies par l’alcool, la drogue ou un amalgame des deux.

Le 23 mai s’annonçait pourtant être une journée comme les autres pour les étudiants de 5e secondaire. Comme à l’habitude, les jeunes se sont présentés dans leur classe pour la période 2. On leur a annoncé qu’il y aurait une activité spéciale ce jour-là pour eux. On les convoque à l’auditorium.

Plus vrai que nature

Une fois bien assis, on présente aux étudiants un court métrage qui met en scène de jeunes comédiens qui décident entre eux de consommer la Wax Pen, cette cigarette électronique qui contient un liquide hautement concentré en THC. Ils prennent ensuite la route et un accident survient. Tout ça est bien sûr est arrangé par le gars des vues.

 

On amène ensuite les jeunes dans le stationnement de leur école où l’on a recréé la scène de l’accident qu’ils viennent de visionner. Comme si l’on était à la seconde zéro suivant la collision.

On met en scène exactement ce qui se passe lorsqu’un accident de ce genre survient, dès le premier appel au 911. Tous les intervenants ont des micros attachés à eux et l’on a disposé des haut-parleurs dans les lieux afin que les étudiants puissent suivre en temps réel toutes les étapes de l’intervention. L’exercice s’est conclu avec un retour à l’auditorium où l’on a fait un retour sur les événements et où quelques témoignages des intervenants des services d’urgence ont été entendus.

Pour Éric Cadotte, sergent et coordinateur local en police communautaire du poste Nord de la MRC des Laurentides, cet exercice que l’on présente annuellement aux finissants du secondaire à l’approche de leur bal de finissants et d’une importance capitale.

« C’est réalisé de concert avec nous, la Sûreté du Québec, mais aussi le Service de sécurité incendie de la Ville de Mont-Tremblant, le groupe de paramédics Paraxion et le Centre de services scolaire des Laurentides. La plupart des jeunes au 5e secondaire possèdent déjà leur permis de conduire ou sont en voie de l’obtenir. On a voulu les sensibiliser avec quelque chose d’actualité (Wax Pen), et non seulement de consommation d’alcool. »

Il poursuit en ajoutant que cet exercice visait à sensibiliser aux dangers que représente la consommation de drogues lorsqu’on prend le volant.

« Nous avons pris les étudiants en art dramatique de l’établissement scolaire pour jouer la scène et c’est venu frapper l’imaginaire des jeunes spectateurs », ajoute le sergent. « Voir un de ses collègues de classe se faire arrêter par les policiers pour conduite avec les facultés affaiblies et en voir un autre se faire désincarcérer du véhicule accident, ça frappe fort », souligne M. Cadotte. Ils ont ensuite assisté au travail des pompiers et des paramédics qui prodiguaient les premiers soins.

Grande campagne de sensibilisation

Cette simulation est le point culminant d’une campagne de sensibilisation qui avait eu lieu plus tôt en mai dans chacune des classes. Pour le sergent, le message qu’il faut transmettre aux jeunes est : « Personne à la SQ, ni chez les paramédics, ni chez les pompiers, on ne voudrait un jour, vous ramasser sur une scène comme celle-ci. »

Il ajoute que tous ces intervenants ont accompagné ces élèves tous au long de leur parcours scolaire, et la dernière chose souhaitée serait d’avoir à intervenir de cette façon parce qu’un jeune aurait consommé de la drogue et d’avoir pris la mauvaise décision de prendre place à bord d’un véhicule alors que le conducteur avait les capacités affaiblies par l’alcool ou la drogue.

Articles les plus consultés

Photo gracieuseté – Centre collégial de Mont-Laurier
Éducation

Parcours Émergence du QGDA : Un étudiant du Centre collégial propulsé

Sur la photo, à gauche, le Dr Luc Laurin et à droite, le Dr Alexis Lanthier.
Photo Médialo – Maxim Ouellette-Legault
Santé

Nouvelle clinique d’ophtalmologie à Mont-Laurier : un accès essentiel aux soins pour la région