Wesly Holmes arrive 80e au marathon de Toronto

Publié le 27 oct. 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Guy Marceau

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Natif de Mont-Laurier, mais vivant aujourd’hui à Montréal, Wesly Holmes a un talent pour la course. Depuis 6 ans, Wesly a participé à plusieurs épreuves de marathon (42,2 km) et en octobre, au marathon de Toronto, il a couru la distance en 2 heures 44 minutes, le gagnant l’ayant fait en 2 heures 29 minutes. Pas mal !
Chaque compétition du genre comprend trois épreuves : le 5 km, le demi-marathon et le marathon. Seulement pour le marathon, ils étaient 4 424 concurrents et Wesly est arrivé 80e. À Toronto (20 000 participants), c’était la troisième fois que Wesly courrait la distance dans une compétition officielle. « Avant cela, j’avais fait deux fois le marathon du P’tit Train du Nord, explique-t-il. Au premier j’avais fait un temps de 2 : 56 et au deuxième 3 : 08, mais je m’étais blessé durant l’événement. Ce sont de bons temps dont on peut être fier parce que ça prend beaucoup de discipline pour en arriver là malgré tous les efforts qu’on peut y mettre. »

Quand on demande au trentenaire dans quel domaine il travaille, la réponse peut surprendre. « Je travaille en finances. Je suis en analytique d’investissements pour des placements privés. C’est pour cette raison que je me suis mis à la course. Mon boulot étant très sédentaire, j’avais besoin de bouger un peu plus à l’extérieur de mon travail », poursuit celui qui dit n’avoir été qu’un sportif amateur qui a découvert la course plus tard.

Discipline et constance

Évidemment, on ne s’improvise pas marathonien. « Je peux courir en moyenne entre 50 et 60 kilomètres pour une semaine normale, mais jusqu’à 140 kilomètres dans les périodes d’entraînements plus intensifs. C’est entre 5 et 15 heures par semaine, été comme hiver. D’ailleurs, je préfère courir l’hiver parce que même si à -15 degrés ça peut sembler très froid, une fois que l’entraînement commence, on est très bien, mieux que pendant les grandes chaleurs de l’été. »

Courir pour être en forme, mais encore ? « Le plus important pour moi, c’est le dépassement de soi. C’est ce que je me dis à toutes les compétitions auxquelles je participe. »

« Évidemment, je compétitionne contre les autres, mais c’est d’abord contre moi-même que je cours afin d’améliorer ma forme physique et mes temps de course. Au final, je suis toujours en compétition avec moi-même. » – Wesly Holmes

Wesly est aussi membre d’Endurance, un club de course à Montréal, et tous les mercredis soirs et dimanches matins, les sportifs se rencontrent pour courir des distances. « J’ai aussi un coach, Dominique Royer, qui m’entraîne et suit mon évolution de près. »

Wesly pense à l’an prochain, alors que la saison des courses vient de se terminer. « C’est donc le moment de se reposer parce que je cours plus de 3 000 kilomètres par année et il faut donner le temps à ton corps de récupérer. Pour l’an prochain, j’ai en tête quelques courses comme le marathon de Chicago, une des compétitions majeures où plusieurs de mes collègues de course prévoient participer. Sinon, le marathon de Berlin en fin d’année 2023 : j’ai satisfait le temps réglementaire de 2 : 44 et je me suis donc qualifié pour l’épreuve. » C’est à suivre !