Succès pour Né du rock : L’Anti-festival

Publié le 15 juill. 2025
Lecture : 2 minutes

Maxim Ouellette-Legault

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Né du rock – L’Anti-festival, tenu les 4 et 5 juillet à Mont-Laurier, a attiré environ 250 festivaliers, surpassant les attentes des organisateurs.

L’événement, organisé en réponse à l’annulation du festival Gros Gras, a permis de maintenir une offre culturelle dans la région, en combinant musique alternative, ambiance festive et esprit communautaire.

La première soirée, tenue le vendredi au Chapeau, a affiché complet. « Ça a été sold-out pour notre vendredi. On a été ravis de la réponse du public », explique Mélanie Lucas, propriétaire du Chapeau et responsable de l’organisation. Le samedi, l’événement s’est déplacé au parc des Canotiers, où une météo capricieuse était au rendez-vous.

Malgré un orage important qui s’est abattu sur le site en après-midi forçant les organisateurs à déplacer la scène et à adapter rapidement la logistique. « On a eu une très grosse pluie pendant environ une heure. Heureusement, les chapiteaux ont permis aux gens de se réfugier. Oui, on a perdu quelques personnes, mais on a gardé une belle foule jusqu’à la fin », témoigne Mélanie Lucas. Malgré cette épreuve, le public est resté au rendez-vous, notamment en soirée, avec une programmation plus musclée et des groupes à saveur hardcore.

Selon Mélanie Lucas, le festival a su rejoindre deux clientèles distinctes. « Plusieurs familles sont venues profiter de la journée. Ensuite, à mesure que la soirée avançait, on sentait la transition vers une autre ambiance, un autre public. », poursuit l’organisatrice.

Une réponse aux festivals annulés

Né du rock – L’Anti-festival est né dans un contexte particulier. « C’était une réponse à l’annulation du Gros Gras, mais plus largement à l’annulation des festivités culturelles en général cet été. On voulait combler un vide, offrir quelque chose, et le public a été très réceptif », indique Mme Lucas.

Elle précise toutefois que si Gros Gras revient dans les prochaines années, l’événement n’a pas vocation à s’y substituer : « Si le Gros Gras revient, on se retire. On ne veut pas empiéter sur leur terrain. Mais s’il ne revient pas, alors oui, on va continuer. »

Luc Couture nous arbore une guitare qu’il a récemment réparée.

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« Chez nous, il y avait toujours des morceaux d’instruments qui traînaient. Ma mère voulait réparer des guitares, mon père était un ouvrier minutieux.»

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