La police municipale de Mont-Laurier
Par Yohan Desmarais, directeur/historien à la Société d’histoire et de généalogie des Hautes-Laurentides
Par Yohan Desmarais, directeur/historien à la Société d’histoire et de généalogie des Hautes-Laurentides
Pour certains, le temps des Fêtes rime avec alcool et tous les moyens sont bons pour éviter la gueule de bois. S’abstenir de mélanger les alcools serait-il un de ces moyens ? Le Détecteur de rumeurs fait le point.
Les amateurs de sapins de Noël naturels sont prêts à tout pour passer l’aspirateur le moins souvent possible. Entrent alors en jeu les recettes de blogues ou trucs transmis de bouche à oreille pour prolonger la vie de l’arbre. Ajouter à l’eau du sapin du 7 Up, de l’aspirine ou de l’eau de javel, peut-il réellement ralentir la chute d’aiguilles ? Le Détecteur de rumeurs s’est penché sur l’épineuse question.
La saison de l'été est naturellement associée aux vins rosés! Quelle belle palette de couleurs que nous offre ce vin ensoleillé, passant de très foncé à très pâle! Le secret c'est qu'il y a deux méthodes d'élaboration possible. On obtient un vin rosé à partir de raisins rouges soit par macération ou par pressurage. Dans le premier cas, les baies sont foulées; donc la peau des raisins libère les pigments et les arômes au jus, il y a macération de quelques heures jusqu’à obtention de la couleur désirée. Ce vin rosé aura une couleur plus marquée que celle des …
Par Mgr Hercule Touchette. De retour à Nominingue, Josaphat, 16 ans, rassura ses parents, toujours très inquiets de leurs enfants laissés seuls, exposés à tous les dangers de la route, et n’ayant pas l’habitude de marcher de longues distances. Une quinzaine de jours plus tard, Josaphat repartit pour leur ferme sur la Lièvre, avec deux traîneaux confectionnés par la famille, l’un chargé de linge, l’autre de ses petites sœurs Cécilia, 4 ans, et Bernadette, 2 ans. Il était accompagné d’Alma, 15 ans, et de Noé leur père, qui allaient faire le trajet à pied comme lui. Leur mère restait à Nominingue …
Wow, toute une année, n’est-ce pas? Reprenant en partie là où nous avait plaqués 2020, la toute dernière a néanmoins réservé son lot de surprises d’envergure, bonnes comme mauvaises. Voici, hautement subjectif et donc parfaitement discutable, mon petit palmarès des 365 derniers jours:
Après Éléments latins (équivalent de la 8e année), je passe l’été chez mon père, rue du Pont où il tient maintenant un magasin de surplus de guerre. Je soupçonne qu’il a une blonde. Ce sont des vacances bien tranquilles. Il m’amène parfois à Montréal chez ses fournisseurs juifs de la rue Saint-Laurent. Nous sommes aussi sans doute allés à Sainte-Anne-du-Lac chez ma grand-mère Chalifoux qui garde mes sœurs pendant la même période.
J’entre au séminaire en septembre 1952. Comme je venais de passer l’été pensionnaire à l’hospice, je n’étais pas trop dépaysé, mais l’auguste institution m’en imposa par sa taille et son site en hauteur.
C’était au printemps 2020, en plein cœur d’une première vague mortifère. Particulièrement, sinon essentiellement, en ce qui a trait aux CHSLD. Au sommet d’une popularité due à une bonhommie contrastant avec la morosité pandémique, le docteur Arruda enchaînait pourtant, publiquement ou en catimini, les gaffes magistrales. Celles qui, au final, allaient provoquer, indirectement ou non, le décès de quelques milliers d’aînés.
L’idée était ridicule, absurde, mais n’allait néanmoins pas empêcher son concepteur, Justin Trudeau, d’y donner suite: nous balancer une élection en pleine 4e vague.
J’aime beaucoup les religieuses de l’hospice qui nous montrent le chant. Je suis partout dans les séances. Comme je me nomme Carmen, les sœurs n’aiment pas ça: dans ces années-là, la chanteuse et comédienne Carmen Miranda portait des couleurs vives et parfois un décolleté trop osé à leur goût. Tante Odile est venue régler l’histoire du nom: je suis devenue Marie-Carmen à l’hospice, mais j’ai conservé Carmen dans la famille.
Sans qu’il soit possible de le prouver hors de tout doute raisonnable, les apparences sont puissantes: nos sociétés, québécoise incluse, sombrent depuis un temps déjà dans un individualisme érigé à titre de valeur première. Ironique, quand on y pense. Depuis Internet et, a fortiori, les réseaux sociaux, jamais l’humanité n’a eu autant d’occasions de tisser des liens, découvrir l’autre, partager. En lieu et place, tout le contraire.
Par Frédéric Bérard. L’une des premières têtes à médiatiquement tomber, aux suites des #Metoo québécois, est assurément celle de Gilbert Rozon. Sa dénonciation par un front commun de femmes, parue dans Le Devoir, allait provoquer la glissade de l’ex-magnat de l’humour qui, aujourd’hui, ne fait plus rire personne. Plutôt le contraire, même. Parce que si la présomption d’innocence demeure un point cardinal de notre système de justice, reste que dans la cas de Rozon, celle-ci, soyons honnêtes, s’est drôlement étiolée au fil du temps et… des dénonciations. D’abord, une condamnation en bonne et due forme pour une agression lors des années 90, pour laquelle …
PAR FRÉDÉRIC BÉRARD. C’était à l’époque où le gouvernement de Jean Chrétien régnait sans partage, soit à la fin des années 90. Le scandale du sang contaminé, avec quelques dizaines de milliers de victimes, vient tout juste d’être révélé au grand jour. Chrétien et son ministre de la Santé d’alors, Allan Rock, font la sourde oreille face aux récriminations desdites victimes et leurs familles, lesquelles réclament compensation financière. La grogne et colère s’installent. Solidement, d’ailleurs. Jasant de l’affaire avec un ami de la faculté, ce dernier y va d’une remarque, style leçon, jamais oubliée depuis: « Tsé, l’électorat est prêt à …
Par Réjeanne Leblanc (auteure) & Gilles Guénette (co-auteur). Nous sommes en 1940, la guerre fait rage en Europe. À Ferme-Neuve, les deux fils d’Adolphe, Cyrille et Adrien, opèrent la scierie depuis quelques années. Ma grand-mère Lucia, gravement malade, décède en 1941 à l’âge de 69 ans. En 1944, Adolphe, âgé de 77 ans, vend sa scierie à ses deux fils. L’avenir de la scierie et des deux familles est assuré.
Membre du groupe Médialo, L’info de la Lièvre est un journal local couvrant l’actualité d’une quinzaine de municipalités de la région des Hautes-Laurentides de Mont-Laurier en passant par Ferme-Neuve et Notre-Dame-du-Laus.