Lancement du livre «Témoins d’une autre époque»
Le fabuleux voyage dans le temps de Bernard Julien
Ce n’est pas seulement l’univers de Bernard que l’on découvre, c’est aussi l’univers de tous les petits garçons et petites filles de cette époque qui regardaient par la fenêtre. À travers les parents de Bernard, on comprend que les gens ont grandi avec la notion: «Aide-toi et le ciel t’aidera». - Francine Ouellette.
Dimanche dernier au Centre d’exposition de Mont-Laurier, une soixantaine de personnes se sont donné rendez-vous pour le lancement du livre de Bernard Julien. Son récit «Témoins d’une autre époque» se situe vers la fin de la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945). L’auteur de 84 ans est allé puiser dans les tréfonds de sa mémoire, pour en rapporter les réminiscences de sa jeunesse. «Ma vie à Pont-Rouge (…) devait ressembler à celle de beaucoup de familles rurales de tout le Québec, ces cultivateurs ou fermiers qu’on appelait couramment et, parfois avec mépris, les «habitants», se remémore M. Julien. Petit dernier d’une famille de sept enfants, six garçons et une fille, j’ai évolué à une époque où le travail était un mode de survie plus qu’une occasion de s’épanouir et de se procurer du confort et du luxe.» Selon l’auteure Francine Ouellette, les récits que raconte M. Julien sont riches en détail et en descriptions. «C’est une forme d’écriture qui fait appel à nos sens», décrit Mme Ouellette. Lorsqu’elle a lu le premier roman de M. Julien, qu’il a publié en 2000, celle-ci, autrefois enseignante en arts plastiques, a réalisé que son ancien collègue de travail possédait une plume extraordinaire en plus d’être d’une grande sensibilité. Sous la plume de M. Julien, on ne perçoit pas l’Église comme un carcan: «On voit son père qui prie avant d’aller au jardin ou d’aller faire le train. C’était important pour sa mère d’aller à la messe».Bernard JulienNatif de Pont-Rouge dans le comté de Portneuf, Bernard Julien terminait son cours classique lorsqu’il a été recruté pour enseigner le latin et le français. C’est en septembre 1958 qu’il fait son entrée au séminaire à Mont-Laurier. Sa carrière d’enseignant se poursuivra à la polyvalente Saint-Joseph jusqu’à sa retraite.L’écriture s’est révélée à lui au début des années 2000 lorsqu’il écrivait quelques lignes destinées uniquement à sa famille. Pensant que cela intéresserait peut-être les gens de la place, il a revu ses textes, les a complétés et améliorés en plus d’y ajouter des photos. Ses textes ont été publiés dans le journal Le Courant des Hautes-Laurentides entre mai 2016 et février 2018 sous la forme de 48 chroniques intitulées «Souvenirs d’autrefois».M. Julien n’en est pas à son premier livre, car il a publié en 2000 «Demain, je partirai», un roman inspiré d’une expérience vécue dans sa jeunesse, mais qui a pris une tout autre direction. Puis en 2004, il publie un recueil de nouvelles intitulé «L’éternel et l’éphémère». Les muses de Bernard Selon l’auteur, Christine Bellefleur, qui était responsable de la Culture pour la Ville de Mont-Laurier, aura été la première à lui insuffler l’idée d’assurer la pérennité de ses écrits. «Il y a aussi quelques personnes de la Société d’histoire qui me disaient: il faudrait qu’on publie», ajoute-t-il. Puis Francine Ouellette a mis la touche finale en lui disant: il faudrait absolument que tu complètes tes écrits. Selon l’auteur, même les personnes qui ont lu ses chroniques et apprécié ses récits l’ont, sans le savoir, encouragé à le faire. Parmi les messages reçus, il y en avait un, entre autres, qui disait à l’auteur qu’il entrait directement dans son intimité, plusieurs disaient que cela les touchaient beaucoup. «C’était incroyable», confiait M. Julien. «Ce qui me fera le plus plaisir, c’est que les gens lisent mon livre; qu’ils s’imprègnent de cette époque et qu’ils apprennent comment on vivait dans ce temps-là.»Des remerciementsM. Julien a remercié quelques personnes pour avoir contribué directement à la réalisation de son livre: sa conjointe, Louise Bertrand; Gaston Beauregard; son neveu Robert Julien; Francine Ouellette, Véronique Paul de la Société d’histoire et de généalogie des Hautes-Laurentides. Il a aussi remercié Hugo Meilleur et Audrey Lauzon de la SNQ des Hautes-Laurentides pour le petit soutien financier et tout ce qui entoure l’organisation du lancement du livre.
Voir plus de : Culture
Denis Rodier en séances de dédicaces montréalaises
Fort de son succès obtenu en Europe par la parution de son dernier ouvrage, La 3e Kamera, l’Illustrateur Denis Rodier, …
Notre-Dame-du-Laus inaugurera bientôt sa Clinique culturelle
Le 5 décembre prochain, la Municipalité de Notre-Dame-du-Laus présentera en primeur sa Clinique culturelle, un nouvel espace dédié à la …
Plusieurs intervenants réagissent
Maintenant que la décision de raser le couvent de Labelle est fortement envisagée, voici les réactions de la mairesse et …