Une autre belle œuvre, cette fois-ci plus intimiste, de l’auteure

Publié le 18 septembre 2018 par In Médias

C’est le 16 septembre dernier, à la bibliothèque du Lac-du-Cerf, que Francine Ouellette a lancé sa toute dernière œuvre littéraire «Johanna, un destin ébranlé par le nazisme». Pendant qu’elle présentait l’histoire de sa propre mère, l’auditoire était littéralement suspendu à ses lèvres.

Une autre belle œuvre

Agréablement surprise par le nombre de personnes venues spécialement pour le lancement de son livre Mme Ouellette a choisi Lac-du-Cerf pour le lancement officiel de son livre en hommage à sa mère qui aimait bien cet endroit.Après sa présentation, tout le monde avait juste hâte d’en savoir plus sur la maman de Francine, car son histoire n’est vraiment pas banale en soi. Questionnée sur la réaction du public, Francine répond: «J’étais contente! On le sent quand les gens te suivent dans ce que tu dis»…Au final, ses livres se sont vendus comme des petits pains chauds! Presque tout le monde faisait patiemment la file pour obtenir une dédicace de l’auteure et échanger quelques mots avec elle. Pourquoi cet engouement ? Mme Ouellette explique que c’est tout simplement une belle histoire humaine. Il faut dire aussi que l’auteure est réputée pour sa précision et sa minutie lorsqu’elle rapporte des faits historiques dans ses romans. «Quelle que soit leur origine, ils ont tous une histoire et on se retrouve dedans.» Résumé du livreDans ce récit, Francine Ouellette raconte l’enfance de sa mère, Johanna, née en 1914 dans un petit village d’Allemagne, voisin de la France. Puis, dans un deuxième temps, elle relate l’intégration de sa mère en terre d’accueil, l’apprentissage de la langue française. Le cours de l’enfance de sa mère est à l’image du ruisseau où cette dernière allait mener les oies: paisible et heureux. On y découvre à travers ces vieux souvenirs, Noël, la kermesse, le Mardi gras et les bohémiens, porteurs de rêves et de musique… Puis arrive la montée d’Hitler, suivie de celle de la croix gammée et de l’oppression envers les Juifs. À 19 ans, Johanna traverse seule l’Atlantique pour échapper au spectre de la guerre et débarque au port de Québec en souliers dans la neige.Entrevue avec l’auteureJohanna était un bel intermède entre la sortie de son 5e roman de la Saga «Feu», Le patriote errant, et la parution à venir de son 6e roman de cette même série. Puis, le 22 décembre dernier, est survenu le décès de son conjoint, Gaston Maillé. On lui doit presque la parution publique du livre sur Johanna. «Au début, je ne pensais pas le publier, confiait l’auteure. Parce que c’est intimiste; ça parle un peu de moi et je ne suis pas du monde», dit-elle en riant. Gaston était mon premier lecteur, poursuit-elle. Il a connu Johanna et il l’aimait beaucoup. Lorsqu’il a lu la première partie, il m’a dit: «C’est bon, Francine! Tu dois faire connaître ça aux gens. Ce serait le fun qu’ils connaissent ta mère parce que son histoire est tellement particulière. Mais, il n’a pas eu la chance de lire la deuxième (partie), là où je parle plus de moi. Il aurait été touché. Il y a des bouts qui sont drôles parce que ma mère était une femme très joyeuse! Elle avait beaucoup de force; elle s’adaptait à tout. On rigolait avec elle; c’était incroyable»!L’auteure compte terminer l’écriture de son 6e roman de la Saga «Feu». «L’histoire se situera autour des années 1910 dans les environs de Lac-du-Cerf et Lac-des-Îles. Toute la recherche est faite pour cette saga, mais il manquait des éléments», précise l’auteure. «Johanna, un destin ébranlé par le nazisme» est vendu en librairie depuis le 5 septembre dernier.

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