Premier Gala de l’ADISQ
À 23 ans, Yoan remporte son tout premier Félix
Le 25 octobre, dans le cadre du Premier Gala de l’ADISQ, Yoan a remporté son premier Félix en carrière dans la catégorie Album de l’année - Country pour son deuxième opus intitulé «Depuis longtemps», paru en mars dernier. L’auteur-compositeur-interprète était particulièrement fier de recevoir un prix pour un projet dans lequel il s’est autant investi.
«C’est vraiment moi cet album-là, a confié Yoan le lendemain. Ça me prouve un peu que c’était la bonne chose à faire.» Yoan rappelle aussi que, l’an dernier, dans cette même catégorie, c’est son père Sylvain Garneau qui remportait un Félix pour son disque «La clé du bonheur». Depuis longtemps«Depuis longtemps» est le premier album francophone de Yoan. Il l’a écrit en toute simplicité, sans trop d’artifices et l’a dédié spécialement au public québécois. Tout le monde sait que pour Yoan, écrire et chanter en français représentait tout un défi. «J’y ai pris goût à force d’écrire. Je me rends compte que notre langue est très riche et qu’il faut la protéger. Il faut chanter en français.» Yoan s’est aussi aperçu que son univers francophone est complètement différent de celui anglophone. «Avec le temps, je vais apprendre à me connaître mieux en français. Ça va me rapprocher de mon univers anglais.»Pour ce qui est des paroles, l’amour, très présent dans sa vie sous plusieurs formes, est une source d’inspiration inépuisable pour lui. «Peut-être le fait d’être jeune, de découvrir la vie et l’amour. Une seule relation peut nous faire voir bien des choses. Quand on est objectif; on voit les choses en perspectives.»Deux chansons viennent compléter son album: «Sous peine d’amour», écrite par Michel Pagliaro, et «Je t’aime évidemment», écrite par son père en 2000 et que Yoan avait interprétée en demi-finale à l’émission La Voix. «Ç’a été un beau moment en studio. Je suis convaincu que lorsque j’aurai 60 ans ou 70 ans, je vais pouvoir écouter ça et je serai fier de l’avoir fait.»Country et Soft rockCertaines chansons de son nouvel album ont une sonorité beaucoup plus Soft rock. «En fait, c’est une grosse histoire: on m’a vu comme un artiste country. Le Country fait partie de ma vie, mais ce n’est pas que ça. Je peux dire que j’ai écouté autant de Blues, de Rock et de Folk que de Country dans ma vie. Dans mon premier album, il y avait plus de sonorité country, mais on pouvait voir le côté Rock. Le fait de l’avoir produit et réalisé moi-même, ça se rapproche encore plus de moi et le côté “Soft rock” est ressorti davantage.»Une belle équipeLorsqu’il a décidé de voler de ses propres ailes pour lancer sa carrière artistique, plusieurs personnes de l’industrie musicale croyaient qu’il n’y arriverait jamais sans aide. Mais on peut dire que l’artiste n’a pas chômé ces dernières années et qu’il a su bien s’entourer et prendre son destin en main. «J’ai créé ma maison de production moi-même, mais j’ai eu beaucoup d’aide: ma mère (Johanne Prévost) est ma business manager, Joëlle Proulx, aux relations de presse, fait plein d’autres choses pour moi et Ian Tremblay, mon imprésario. J’ai une belle équipe, ce sont des gens qui ont cru au projet et en moi. Ç’a été un long processus, mais ç’a valu la peine. Quand j’ai fait mes remerciements, j’ai dit: merci à la vie de prendre soin de moi. Parce que même si on a à prendre des grosses décisions, la vie fait en sorte que c’est toujours assez facile. (…). C’est certain que parfois c’est des gros choix, mais quand on écoute son cœur; on ne se trompe pas habituellement.»La recette du succèsQuel est son secret pour vendre autant d’albums? Le contexte change chaque année et l’industrie est en déclin, constate Yoan. «Mais je pense que c’est vraiment une question d’histoire d’amour réel entre un public et un artiste (…). Quand c’est le cas, peu importe ce que tu fais, on veut une partie de toi… Je me considère choyé.» En plus de son Félix, Yoan a également remporté le Prix du Public lors du 6e Gala Country tenu récemment à Mont-Tremblant. Ce prix salue le travail des artisans de la chanson country francophone canadienne. Comme toujours, Yoan pense à remercier énormément les gens de la place. «Salut tout le monde ! C’est fou le support que j’ai. Je ne serais pas là, si les gens n’étaient pas derrière moi.»
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