M. Chandler
L’union de quatre musiciens de talent
M. Chandler sera de passage à l’Espace Théâtre le 17 novembre prochain. Histoire de se mettre dans l’ambiance, le Courant s’est entretenu avec Ian Kelly.
Comment est né M. Chandler et pourquoi?«Difficile de répondre à ça. Pour rien, comme ça… Par envie. C’était peut-être le désir de faire de la nouvelle musique. Peut-être juste parce que l’occasion s’est présentée. Comment? Simplement par hasard. Pendant un spectacle, j’étais en coulisse quand le tour du Magneto Trio est venu. Je connaissais déjà les gars et j’aimais beaucoup leur musique. En les entendant, je me suis mis à chanter dans ma tête sur leur musique instrumentale, il y avait des mots qui se plaçaient. Après, je suis allé les voir, je leur ai parlé de ça et de l’idée de mettre ma voix sur leur musique. On a décidé de se rencontrer pour jammer et voir ce que ça donnerait.»Quand on parlait de M. Chandler, il était question d’un projet unique, d’une expérience qui comprenait création, album et tournée de spectacles sans plus. La tournée se termine bientôt, qu’est ce qui en est pour la suite de M. Chandler?«C’est un projet qu’on a commencé sans se créer d’attentes, sans se fixer de buts précis. On a tous nos projets personnels et notre propre carrière. Personnellement, ma carrière n’est pas en jeu et le souper de mes enfants ne dépend pas du projet. On s’est lancé dans l’aventure pour faire de la musique pour la musique et pour le plaisir. C’est ce qu’on vit depuis le début. On s’amuse beaucoup là-dedans et je crois qu’il y a de bonnes chances qu’il y ait un deuxième album.»Quelle a été votre démarche de création pour M. Chandler?«Je pensais chanter des mélodies sur des tounes existantes. On s’est retrouvés au studio pour un simple jam. Ces gars-là ont 40 ans d’expérience. Ils ont une complicité qui s’est établie avec le temps. Juste un regard et ils se comprennent. Heureusement, je me suis greffé à eux facilement. À un moment, Rick a dit: “J’ai un riff” et c’est parti de là. Le processus s’est fait sans effort, c’était plutôt simple et naturel. Quand on s’est installés pour enregistrer les chansons, trois tounes sont sorties le premier jour et en quatre rencontres, on avait quinze chansons. Les thèmes sont venus de moi, mais on a fait la musique ensemble. On devait retravailler les enregistrements, mais on a finalement choisi de garder plusieurs maquettes de départ, car on aimait la vibe!» M. Chandler est le premier projet totalement francophone pour vous, pourquoi?«C’est Rick Haworth, probablement le plus anglophone de nous tous, qui a proposé cette idée-là en disant que ce serait original de faire ça en français et que ça donnerait une touche particulière au projet. Par contre, il n’était pas là quand est venu le temps d’écrire les textes (rire). J’avoue que j’ai commencé par sortir les grandes lignes en anglais et ensuite, j’ai trouvé les mots français pour traduire, mais aussi pour transmettre le feeling. C’est un peu comme dans ma vie personnelle où je passe d’une langue à l’autre.»Pour M. Chandler il est important que le spectateur vive une expérience unique, de quelle manière y arrivez-vous?«On présente nos spectacles sans prétention et sans attentes. On veut profiter du moment présent et le partager. On souhaite que chaque personne se laisse transporter par l’ambiance et la musique. Ma femme est venue voir le premier spectacle et elle m’a fait remarquer que c’était une des rares fois où elle me voyait aussi relax sur une scène. C’est ça qu’on veut transmettre: le simple plaisir de la musique, sans pression, sans stress. On n’a jamais établi de mise en scène officielle pour le spectacle, on y va en se basant sur ce qu’on ressent. Oui, il y a une structure, mais on laisse beaucoup de place à l’inspiration du moment. On en donne aux spectateurs, mais eux aussi nous en donnent.» «M. Chandler c’est de la musique sans buts, sans attentes. Juste de la musique.» —Ian Kelly
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