Le Francofest de Notre-Dame-de-Pontmain
Une première édition qui passe au plan B
Depuis plusieurs mois déjà, le comité d’événements de Notre-Dame-de-Pontmain travaillait sur la planification d’un nouvel événement : le Francofest. Cette première édition de l’événement, avant même d’avoir eu lieu, a dû s’adapter et passer au plan B.
« C’est suite au 125e de l’an passé, où plusieurs événements se sont tenus, qu’on a eu l’idée de mettre en place le Francofest. C’est pour nous une façon de se différencier, d’attirer des gens dans notre coin et mettre à l’avant-plan la musique francophone. À l’automne dernier, on s’est attelé à la tâche et on a commencé à organiser ça. On s’est entouré d’une bonne équipe et la signature de différents contrats est venue. La MRC a décidé de s’impliquer dans le projet avec nous et on a sollicité nos partenaires locaux », a raconté Sylvain Langlais, directeur général de la Municipalité et directeur artistique de l’événement.
Les différents artistes devaient, au départ, se produire en salle, mais la situation reliée à la COVID-19 a fait en sorte que l’événement a dû être adapté. La Municipalité et son équipe ont donc poursuivi le projet en trouvant une solution innovante qui s’appuie sur les technologies disponibles pour permettre la diffusion de la programmation.
Le concept se veut un levier important pour la visibilité de la municipalité de Notre-Dame-de-Pontmain qui sera récurrente.
Salle et Web
M. Langlais a expliqué que cet événement amorce une nouvelle approche en matière de créativité dans la production d’événement. « On était prêt. Artistes signés, financement trouvé, déroulement organisé, il ne restait que l’aspect mise en marché à lancer. Quand la COVID est arrivée, au lien d’annuler, on a décidé d’attendre de voir ce qui se passerait. (…) Quand ils ont annoncé qu’on pouvait y aller avec 50 personnes en salle, on a poursuivi. Avec zéro personne, les artistes étaient moins motivés. Là, ils sont excités et ont hâte de venir jouer dans une vraie salle. Pour le moment, on parle de 50 personnes en salle et d’une vente de billets pour assister à la diffusion sur le Web. »
En salle, on retrouvera donc 50 personnes (respect des mesures sanitaires qui pourraient changer en cours de route) qui auront acheté leurs billets au coût de 40$. Les autres, qui désirent faire partie de l’aventure du Francofest, pourront acheter un billet au coût de 15$, pour pouvoir assister à la diffusion Web des spectacles.
« Pour le Web, les gens achètent leur billet sur notre billetterie en ligne comme s’ils allaient voir un spectacle en salle. Ça leur donne un code unique qu’ils utilisent, le soir du spectacle, pour se brancher. Ça peut provoquer de beaux événements privés dans les salons. Je sais que certains campings de la région ont décidé de présenter les directs à leurs campeurs qui pourront se réunir en petit groupe (famille) et regarder les spectacles projetés sur un écran à l’extérieur, un peu comme au ciné-parc. En salle, on va ouvrir nos réseaux sociaux et les gens vont pouvoir y mettre leurs commentaires et les artistes vont répondre à certains. Une belle manière d’avoir un contact et de l’interaction avec les gens qui ne seront pas sur place », a précisé le directeur.
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