Félix Plouffe se joint aux Gothiques d’Amiens

Publié le 3 juillet 2018 par Kathleen Godmer

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Kathleen Godmer

Journaliste | kgodmer@inmedias.ca

S’étant fait remarquer par deux fois sous les couleurs de l’Université de Québec à Trois Rivières (UQTR), au Coliseum d’Amiens (France) lors des Napoléon Cup, Félix Plouffe, jeune joueur de hockey de 24 ans originaire de la région, va disputer sa première saison professionnelle hors de ses bases puisqu’il vient de signer un contrat avec les Gothiques. Le Courant a profité de son passage à Mont-Laurier pour en parler avec lui.

Félix Plouffe se joint aux Gothiques d’Amiens

Peux-tu me parler de Félix Plouffe et du parcours qu’il a eu?Je suis natif de Mont-Laurier et mes parents sont présentement au Lac-des-Îles. J’ai fait mon primaire et une partie de mon secondaire à Mont-Laurier. Mon hockey mineur je l’ai joué à Mont-Laurier sauf mes deuxièmes années pee-wee et bantam que j’ai faites avec les Sélects du Nord à St-Jérôme et mes parents me voyageaient. En secondaire 4 et 5, j’ai quitté la région et je suis allé jouer pour l’Académie Ulysse, c’était la première année du programme. À la fin de mon secondaire, je suis allé jouer un an aux États-Unis, à Gilmour Academy. Ensuite, je suis revenu au Québec et j’ai joué deux ans dans les juniors majeurs avec l’Armada de Blainville-Boisbriand et les Saguenéens de Chicoutimi. Pour mes parents et moi, ça a toujours été une priorité que je réussisse à l’école car sinon, le hockey ça n’aurait pas fonctionné. Donc, mon principal but a été d’obtenir un diplôme universitaire. J’ai rejoint Les Patriotes de l’UQTR qui ont un niveau vraiment très élevé. J’ai joué là les cinq dernières années. Cette année, j’ai complété mon BAC en enseignement de l’éducation physique. Papier en main qui m’assure un plan B, j’ai reçu des offres pour jouer professionnel et je me suis dit que c’était le temps de réaliser un de mes objectifs qui est de jouer au hockey professionnel et j’ai signé un contrat d’un an en Europe avec les Gothiques d’Amiens (qui jouent au plus haut niveau en France, dans la Ligue Magnus, ndlr). Explique-moi comment cette opportunité de jouer avec les Gothiques s’est présentée à toi?Dans le fond, avec Les Patriotes de l’UQTR, on a, à tous les deux ans, un camp d’entrainement qui se passe là-bas. L’entraineur m’a vu jouer et m’a remarqué. Comme cette année était ma dernière, ils sont entrés en contact avec moi. Deux autres équipes de cette ligue-là m’ont aussi approché, mais comme je connaissais déjà un joueur de l’équipe et que j’étais familier avec la ville et l’entraineur, mon choix a été en faveur des Gothiques.Selon toi, qu’est-ce qui motive Les Gothiques à vouloir t’avoir dans leur équipe?Mon identité de joueur c’est que je suis un joueur qui travaille fort dans les deux sens de la patinoire, autant défensif qu’offensif. J’ai aussi une très bonne vitesse. Là-bas, ce sont des patinoires olympiques donc, elles sont plus grandes ce qui fait que ma rapidité devient un atout. J’ai un très bon sens du jeu et je suis bon pour motiver mes coéquipiers. Je pense aussi que je suis un bon partenaire autant sur la glace qu’en dehors, ça aussi c’est important. Je suis aussi capable de démontrer un bon leadership, cette année j’étais assistant capitaine de mon équipe. Je crois que ce sont tous ces éléments-là qui ont contribué à la signature de mon contrat.Ça implique quoi pour toi de te joindre à cette équipe-là?C’est certain que ça a toujours été un objectif pour moi. Depuis que je suis jeune, le fait de pouvoir vivre du hockey était un rêve, mais j’ai toujours été conscient que ce n’est pas facile et que dans le hockey il peut arriver toutes sortes de choses comme une blessure par exemple et c’est difficile de percer car des joueurs de hockey, il y en a beaucoup. C’est pour ça que c’était important pour moi d’avoir un diplôme avant tout. Cette année j’ai eu mon BAC et un contrat professionnel, je suis comblé. C’est sûr que sur le plan personnel ça implique beaucoup de choses. Oui je dois déménager, mais depuis que j’ai 14 ans je ne vis plus avec ma famille donc c’est moins difficile. Je vais moins voir ma famille et mes amis, mais en même temps, ça a toujours fait partie de mon mode de vie donc ce ne sera pas si différent. Je suis certain que ça va être une belle expérience et je vais revenir passer l’été ici… J’ai vraiment hâte.Là, tu as un contrat d’un an, mais comment tu prévois le après?Comme je dis toujours, j’y vais un an à la fois. Maintenant que j’ai mon BAC en enseignement, je pars là-bas sans stress. C’est une très bonne ligue qui peut me mener loin. Je vais profiter de l’occasion au maximum. Quand on prend une décision comme ça, c’est aussi dans le but de tout donner et d’aller performer. Même si je suis très confiant, je vais profiter de mon année avec les Gothiques pour continuer d’améliorer mes forces et je vais travailler encore plus fort sur mes points faibles. Je sais qu’à la fin de la saison, si j’ai donné mon maximum et si tout a bien été, je vais pouvoir signer pour une autre année… J’avoue que j’aimerais vraiment ça.«D’autres Gars de la région ont joué là-bas comme Alexandre Rouleau et Sébastien Bisaillon. Sébastien est encore là et j’avoue qu’il est mon modèle depuis longtemps. J’ai toujours voulu suivre ses traces alors je suis heureux d’aller le rejoindre et d’avoir la chance d’enfin jouer avec lui». –Félix Plouffe

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