Formation de la Croix de bronze
Petit nageur deviendra-t-il grand sauveteur?
Comment devient-on sauveteur? Est-ce plus agréable d’être sauveteur en piscine ou au bord d’un lac? Lili-Rose Brisebois témoigne de son expérience.
La formation de la Croix de bronze est offerte à Mont-Laurier. Même chose pour la formation de sauveteur national et les cours de premiers soins nécessaires à quiconque désire devenir sauveteur. Elsa Ramsey, technicienne en loisirs, explique que la Ville de Mont-Laurier a mis en place un plan de formation complet avec un calendrier qui permet aux intéressés d’être formés avant la période d’examens scolaires. « En octobre, les jeunes peuvent obtenir leur médaille de bronze, ensuite leur croix de bronze avant les fêtes puis on offre un cours de premiers soins général sur deux jours pour finaliser le tout par la formation de 40h de sauveteur national », énumère Mme Ramsey.
Ce qui semble logique et facile à comprendre pour les initiés l’est un peu moins pour celui qui ne connait pas la natation. C’est d’ailleurs une condition pour obtenir un brevet de sauveteur, d’avoir une bonne connaissance en natation, explique Mme Ramsey. « C’est la raison pourquoi les gens qui se lancent dans la formation de sauveteur sont souvent déjà inscrits en natation », mentionne la technicienne. Une équivalence peut cependant être acquise après évaluation, ajoute-t-elle.
Comment ça fonctionne?
La première étape est l’obtention d’une médaille de bronze qui exige une formation de 16 heures et la réussite d’un examen, puis l’âge minimum de 13 ans. Avec le tout, un brevet de deux ans est reçu. Vient ensuite la formation de 20 heures pour obtenir la Croix de bronze qui apporte des techniques supplémentaires en surveillance aquatique. Encore là, le brevet est octroyé pour deux ans, après quoi, les candidats doivent se requalifier. Cette croix de bronze est valide pour obtenir un brevet de sauveteur national, une formation qui dure 40 heures et qui exige d’avoir 15 ans lors de l’examen final.
Après tout cela, les sauveteurs ainsi formés ont des options, comme devenir sauveteur de plage. Cette formation ne se donne pas à Mont-Laurier, mais des sauveteurs d’ici vont la suivre à l’extérieur, mentionne Elsa Ramsey. Une deuxième option consiste à devenir sauveteur dans un parc aquatique, une formation qui est souvent donnée par les entreprises elles-mêmes, puis la formation en plage océanique. « Nous n’avons pas de sauveteur formé pour la plage océanique dans la région, il s’agit souvent d’un « trip », certains vont donc la suivre à Hawaï ou au Costa Rica, par exemple. »
Elsa Ramsey souligne que bien souvent, les jeunes formés sont en secondaire 5 ou au Cégep. « Il y en a qui retournent à l’école et reviennent travailler dans la région en été », donne-t-elle en exemple. « Le plan de formation que nous avons établi est important afin de s’assurer que nous ayons des gens formés en continu dans la région. Il y a beaucoup de demandes », soutient-elle. Elle nomme les plages de Mont-Laurier, Saint-Aimé-du-Lac-des-îles, Lac-du-Cerf, mais aussi la piscine municipale qui exige deux sauveteurs à la fois. « L’option de suivre la formation est possible même si on ne veut pas travailler dans le domaine », souligne Mme Ramsey. « On en voit souvent aux requalifications. La sécurité aquatique c’est tellement important », conclut-elle.
Portrait d’une sauveteuse de Mont-Laurier
Lili-Rose Brisebois a 17 ans. Même si la natation a exigé qu’elle lui accorde beaucoup de temps, elle ne se verrait pas être autre chose que sauveteuse. Elle a essayé d’être caissière, mais l’appel de l’eau fut trop fort. « J’ai commencé la natation quand j’étais bébé avec des petits cours pour apprendre à nager puis à 11 ans, j’ai commencé la compétition », raconte-t-elle.
Aujourd’hui formée comme sauveteuse nationale, elle est aussi allée se chercher une formation de monitrice, mais n’a pas du tout comme plan de devenir sauveteur océanique. En fait, elle retient de ses années de natation l’esprit d’équipe de ceux et celles qui l’entouraient. « En natation, tu es en compétition contre toi-même », explique-t-elle pour souligner l’esprit de camaraderie qui se forme dans ce sport.
« C’est le fun car on est des intervenants. Puis la formation en secourisme est proche de la santé », mentionne celle qui désire poursuivre ses études dans ce domaine même si être sauveteuse n’est pas son objectif de carrière. « Je préfère vraiment travailler à la plage. Je l’ai fait cet été et comme c’est plus grand comme étendue d’eau et que c’est dehors, c’est ce que j’aime le mieux », dit-elle. Elle demeure néanmoins sauveteuse en piscine en hiver. Jusqu’à maintenant, à part des saignements de nez, Lili-Rose n’a pas eu à faire de sauvetage. Si cela devait arriver, elle sera prête et bien formée.
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