Quartom
Du classique au populaire, le plaisir est assuré
Quartom comme dans quatre hommes ou quatuor d’hommes. Un ténor, deux barytons et un baryton-basse, feront vibrer l’Espace Théâtre le 12 décembre prochain en présentant un spectacle de Noël où virtuosité, humour et variété, se côtoieront et permettront au public d’entendre opéra, opérette et chanson populaire. L’info en a discuté avec le baryton, Julien Patenaude.
Quels impacts la situation de la dernière année, avec toutes les mesures demandées, a apportés pour vous, qui devez travailler à quatre?
Ça n’a pas été évident. Pour les enregistrements, ce n’était pas si compliqué, avec les plexiglas et les sessions individuelles. Pour les concerts, il y a eu beaucoup d’annulations. En mars, quand on a annoncé que tout s’arrêtait, on faisait une générale l’après-midi et le soir, on ne pouvait plus présenter le spectacle. C’était avec l’orchestre de Drummondville, dont le chef a décrété qu’on avait travaillé fort et qu’on devait se faire un concert entre nous. C’était spécial, on en a fait d’autres depuis, mais c’était la première fois qu’on faisait un concert sans public. On a fait beaucoup de rencontres par Zoom en s’adaptant avec la technologie et bien sûr, il y a eu un bout de temps où on ne s’est pas du tout vu.
Pendant la période de confinement, où vous n’avez pas pu vous voir, à quoi les membres de Quartom ont occupé leur temps?
Ça nous aura servis à faire un disque. On a changé de ténor pendant la pandémie. Ce sont les circonstances difficiles qui font souvent tout remettre en question et notre ténor a décidé qu’il prenait une autre direction. On avait quelques idées et à la dernière seconde on a pensé à celui qu’on a choisi sans l’auditionner parce qu’on le connaissait. Quartom a toujours été formé de quatre amis et c’est le deuxième changement en 12 ans. Chaque fois on a cherché des gars avec qui on avait travaillé. Celui qui est avec nous maintenant, on le connait depuis 20 ans et c’est lui qui avait réalisé notre album de Noël il y a quelques années. Ça a aussi servi à avancer toutes sortes de projets comme la sélection de répertoires. Ça nous a aussi fait réaliser que maintenant, quand on se voit, on maximise chaque minute, ne sachant pas ce qui nous attend.
Parlant de choisir le répertoire, comment décide-t-on de ce qui sera présenté en spectacle ou sur un album?
On vient de faire un cinquième album. L’avant-dernier était plus sérieux. C’était Palestrina, musique religieuse de la renaissance, le consensus était assez facile à trouver. Le dernier a été plus de travail, car on était ouvert à tout et dans tout, il y a beaucoup. Ce devait être un album double, un côté classique et un côté pop, mais finalement on a décidé, à cause de la pandémie, de faire la partie classique et de remettre l’autre à plus tard. Il faut toujours qu’entre nous il y en ait trois sur quatre d’accord pour qu’une décision passe. (…) Sur ce disque-là, il y a un pot-pourri de Carmina Burana proposé par Philippe. On ne savait pas trop comment ça pourrait marcher à quatre voix, car habituellement c’est fait avec un grand orchestre. On a fait faire un arrangement qui ne nous a pas satisfaits. Je me suis essayé à le reprendre et finalement, ça marche et c’est une des préférées de beaucoup de gens.
En parlant des gens, à quoi ceux de Mont-Laurier doivent s’attendre lors de votre venue?
À beaucoup de classiques de Noël puisque c’est un concert de Noël. À quelques extraits de notre nouvel album et il y aura aussi quelques surprises du prochain, plus pop, avec entre autres, un medley des Beatles assez exigeant pour nous. Entre les pièces, comme d’habitude, on parle beaucoup avec le public. On fait des blagues, on met les gens en contexte et on dirige l’écoute. En général, c’est très apprécié. Je dis souvent qu’il y a beaucoup d’hommes qui sont trainés de force à nos concerts par leur femme, mais qui en sortent en disant qu’ils ne pensaient pas aimer ça, mais que finalement, ils en auraient voulu plus.
Vous avez mentionné que malgré le contexte, vous étiez très occupé. Vers quoi se dirige Quartom?
La reprise des spectacles nous plait beaucoup. Il y aura l’autre enregistrement. Le 18, on fera une captation pour un spectacle de Noël avec l’OSQ à Québec. On continue de trouver toutes sortes de façons de faire des spectacles. On en a d’ailleurs fait un, le 19 novembre dernier, avec WhiteBox. C’était avec gros éclairages rock. On apprend toutes sortes de choses. (…) On continue de se préparer et quand les concerts redeviendront permis partout, on va être prêt. On travaille toutes sortes de spectacles avec plan A, B, C. On n’a plus le choix de se préparer à tout.
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