Patinage artistique
Un autre sport qui a dû s’adapter
Comme les autres sports, le patinage artistique n’échappe pas à la situation de pandémie et doit lui aussi s’adapter et mettre en place de nouvelles façons de faire. Pour discuter de cette nouvelle réalité, L’info s’est entretenue avec Marie-Josée Meilleur du CPA Les Ailes d’Argent.
« À date, la saison va bien. Ça a demandé beaucoup de réorganisation. Au début, ça venait un peu nous heurter, mais on s’est aperçu que pour certaines choses ça avait du bon et que certaines pratiques vont peut-être rester si un jour on revient à la normale. (…) Durant l’été, on a assisté à plusieurs rencontres en ligne, entre autres, avec Patinage Québec, pour suivre l’évolution de la situation et rester informé de ce qui se préparait. On a fait un semblant d’école d’été qui a été très différente de ce qu’on offre habituellement, mais qui nous a permis d’apprivoiser les nouvelles normes et nos nouveaux ratios. On a dû diminuer le nombre de personnes présentes en même temps sur la glace. On a pu commencer la saison seulement avec nos plus avancés. Pour nos deux groupes les plus jeunes, on ne pouvait les prendre avant le 1er septembre », a raconté Mme Meilleur.
Graduellement, les inscriptions pour les autres groupes d’autres niveaux sont venues, mais toujours avec un nombre limité de places puisque le nombre de personnes accepté sur la glace, incluant entraineurs et monitrices, est passé d’un maximum de 65 à 50.
« Comme on a ouvert nos inscriptions plus tard que normalement, il y a des enfants qui se sont tournés vers d’autres sports et ne sont pas revenus. (…) Sur le plan gestion et organisation, on n’a pas le choix d’avoir plus d’implication que seulement le CA. Maintenant, plus de parents doivent s’impliquer, car on n’a pas le choix d’avoir des gens pour faire la désinfection. Avant, les jeunes pouvaient laisser leurs choses (gants, boîte de kleenex, bouteille d’eau, etc.) sur le bord de la bande. Maintenant, nous avons mis en place un concept de bac pour chacun. Avant d’embarquer sur la glace, ils doivent se laver les mains, enlever leur masque et le mettre avec leurs choses dans leur bac. S’ils doivent sortir de la glace, au retour la même routine doit être reprise entre chaque groupe, le parent responsable doit désinfecter chaque bac, les portes, les bandes, les bancs, etc. Avec le temps, la Ville a aussi mis des mesures en place et ça nous a facilité les choses », a mentionné Mme Meilleur.
Temps de glace moins long pour permettre à plus de groupes d’en profiter, réorganisation des groupes qui se doivent de recevoir moins de gens, gestion de la présence des entraineurs et monitrices sur la glace, offre de cours privés bonifiée pour palier à la diminution du temps de glace et à la diminution de l’encadrement sur la glace, désinfection augmentée et continue, font partie de ce qui a du être pris en compte dans la nouvelle façon de faire.
Cette nouvelle règlementation touche tous les clubs de patinage, même si certains aspects restent une décision personnelle à chacun des clubs, mais la base est la même puisque tous les clubs sont régis par Patinage Québec.
Tests, compétitions et spectacle
À cause du contexte, au printemps dernier, le club des Ailes d’argent n’a pu présenter son spectacle de fin de saison et les patineuses qui, habituellement, sont récompensées lors de l’événement parce qu’elles se sont démarquées durant l’année, viennent tout juste de recevoir les honneurs.
Pour ce qui est de présenter une revue sur glace à la fin de cette année, on ne sait pas encore. « Si spectacle il y a, il va aussi falloir trouver une nouvelle formule. C’est l’évolution de la situation qui nous dira vers quoi on devra aller. (…) une série de mini spectacles en petits groupes, un grand spectacle du club comme habituellement, pourrons-nous avoir des spectateurs? C’est un dossier à suivre », a confié Mme Meilleur.
Chaque saison, les patineurs, pour atteindre des niveaux plus élevés, doivent passer des tests. De ce côté-là aussi la manière de faire devra être adaptée.
« On est en train de regarder ça. Probablement qu’on devra respecter la notion de bulle et prendre chaque groupe un par un en faisant passer tous les tests. Le plus gros problème est de trouver un juge qui ne soit pas en zone rouge et qui pourra venir. (…) On souhaite pouvoir mettre ça en place. Il y a une partie de nos patineurs que nos entraineurs peuvent évaluer, mais après un certain niveau (star 5) ça prend quelqu’un qui est spécialement formé pour ça et parmi nos entraineurs, il n’y en a pas et selon nous, ça reste plus simple et moins conflictuel d’avoir quelqu’un à l’extérieur du club pour faire ça », a expliqué Mme Meilleur.
Pour ce qui est des compétitions, elles se feront rares. Pour tout ce qui touche au patinage synchronisé, le CPA a eu la confirmation qu’il n’y en aura pas. Il reste des possibilités en février ou mars pour ce qui est de l’individuel, mais c’est encore une fois l’évolution de la situation qui dira si ce sera vraiment possible.
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