Prix d’excellence en français Gaston Miron
La MRC Antoine-Labelle non représentée
Les Prix d’excellence en français Gaston Miron seront remis par Mouvement Québec Français des Laurentides(MQFL) à des gens ayant contribué à la valorisation et la promotion de la langue française dans les Laurentides le 29 mars prochain. Le nord des Laurentides n’y sera pas représenté cette année. Pourquoi?
Réjean Arsenault, président de la section Laurentides du MQF, a mentionné que par le passé, des participants du nord au sud des Laurentides ont déposé leur candidature. Cette année, cependant, seul le centre des Laurentides a participé.
Depuis le début du concours, seulement quelques organisations d’ici ont déposé des candidatures dont le Cégep de Mont-Laurier et La Société d’histoire et de généalogie des Hautes-Laurentides, qui avait d’ailleurs remporté le prix en 2013.
Cause de la non-participation
Réjean Arsenault ne peut expliquer l’absence de candidature provenant de la section nord cette année.
« Au comité de travail, on déplore le fait que nos communiqués soient très peu publiés et ce, sur tout le territoire des Laurentides. »
Réjean Arsenault
Les organisateurs croient que le manque de diffusion des communiqués concernant le prix soit une partie de l’explication de la faible participation.
La SNQ des Hautes-Rivières, qui couvre la MRC Antoine-Labelle (MRCAL), a dû se retirer, pour des raisons administratives, de l’organisation entourant le prix d’excellence, il y a quelques années. Même si l’organisme local partage encore l’information dans son réseau, serait-il possible que sans représentant dans la MRCAL, le prix soit susceptible de ne pas recevoir autant d’attention dans les municipalités des Hautes-Laurentides?
Raisons multiples de participer ou non
Selon Anne-Sophie Fournier, du Comité d’Action Local Mont-Laurier/Rivière-Rouge (CAL), il y a plusieurs choses qui font que son organisme n’a pas déposé sa candidature pour le Prix d’excellence. Que les organisateurs aient leur pied à terre au centre des Laurentides n’est pas un problème en soi, c’est plus un problème de manque de temps, selon elle.
Tout d’abord, le CAL n’étant pas un organisme de francisation, ils ne reçoivent pas toutes les informations sur ce sujet malgré le fait qu’ils soient très impliqués en littératie et promotion du langage. Dans le cas du Prix Gaston Miron, le CAL confirme qu’ils n’ont pas eu l’information.
« Il y a plusieurs prix et on ne peut pas postuler sur tous : il y a un manque de temps pour savoir lesquels auront un impact positif. »
– Anne-Sophie Grenier
Selon Anne-Sophie Grenier, ce type de participation exige du temps et du personnel pour remplir les demandes, ainsi que pour faire les suivis et ensuite pour accueillir le prix (le cas échéant) et en faire la promotion.
À la Commission scolaire Pierre-Neveu, on nous a mentionné ne pas connaître ce prix.
Le Prix d’excellence en français Gaston Miron a pourtant un éventail de participants possibles très large. Que ce soit un employé touristique qui se fait un plaisir de promouvoir la langue française dans le cadre de son travail ou un auteur qui choisit cette langue pour s’exprimer, un organisme qui met en place une structure pour favoriser la qualité du français chez ses membres ou une entreprise qui favorise la langue française, le spectre de possibilités est large pour définir qui peut participer au concours.
Le prix de l’édition 2020 sera remis le 29 mars à 13h30 dans le cadre des Rendez-vous de la Francophonie au Théâtre-Gilles-Vigneault à Saint-Jérôme.
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