Une première dans une école de la région
Des élèves impliqués dans une vidéo clip artistique d’Antoine Mainville
Enseignant à l’école Saint-Eugène et aussi auteur-compositeur-interprète, Antoine Mainville a profité d’une journée pédagogique pour organiser une performance artistique afin de capter sur vidéo sa chanson « Banane écrapoue ». Plus d’une quarantaine d’élèves ont participé à son projet avec la bénédiction de leurs parents.
« “ Banane écrapoue ” est une chanson qui parle beaucoup de la famille et des enfants, explique Antoine Mainville. C’est un peu où j’en suis rendu dans ma vie familiale qui s’est développée depuis les trois dernières années. J’ai eu un garçon il y a trois ans et j’en attends un autre d’une journée à l’autre. Je suis beaucoup dans l’organisation de la vie familiale en ce moment et Jacinthe (sa conjointe, ndlr) vit aussi plein de choses. J’ai composé cette chanson quand j’étais à Montréal, alors que Jacinthe et moi pensions à avoir des enfants. Puis, j’avais envie de faire un gros projet avec plein d’enfants. Il y a environ trois mois, j’ai fait un appel à tous à l’école Saint-Eugène pour, dans un premier temps, enregistrer une chanson avec des enfants. Cette chanson va être diffusée à la radio vers le mois de mars. Puis, dans le but de faire participer les enfants au projet d’une vidéo clip, j’ai lancé un second appel à tous. »
Amusez-vous, on tourne!
La mise en scène prévue par Antoine impliquait plusieurs actions telles qu’une bataille d’oreillers, une œuvre artistique murale, de la danse, des combats d’oreillers, d’épée et autres jeux auxquels s’adonnent souvent les enfants. Ces derniers, dirigés par des adultes, devaient accomplir une ou plusieurs actions dans un ordre chronologique tout en s’amusant.
Alors que la chanson dure 3 minutes 50, la prise de vue se déroule sans interruption sur 7 minutes. L’effet visuel souhaité est de voir Antoine Mainville chanter à une vitesse normale, alors que les enfants se déplacent très rapidement autour de lui.
Une expérience à revivre
Qu’ils soient bénévoles ou figurants, tous les participants étaient très fiers de vivre cette expérience hors du commun. Guidés par des adultes, les élèves devaient apprendre en peu de temps comment entrer et sortir de la zone de tournage au bon moment.
Parmi eux, Fanny, éducatrice au service de garde de l’école Saint-Eugène, se réjouissait de cette première participation : « J’adore! De voir les petits élèves avec des brillants dans les yeux a fait toute ma journée! (…). On a 25 élèves du service de garde et 20 élèves qui sont venus aujourd’hui de leur plein gré ».
Parmi les élèves, Hector, Félix, Naomie, Maïka et Mathis qualifiaient leur expérience comme étant très amusante, cool et géniale. Selon eux, cela exigeait beaucoup de concentration. « C’était un peu compliqué d’entrer et sortir au bon moment », résumait Maïka. Mathis, cinq ans, en avait long à dire aussi : « J’aime la barbe-à-papa, les épées et le (combat de) spaghetti »!
Selon Mylène, la mère de Zoé, sa fille était très excitée et avait très hâte de participer au projet. « C’est une belle initiative d’impliquer les jeunes dans un projet artistique. »
Pendant les pratiques qui ont précédé la générale, plusieurs élèves semblaient ne pas prêter attention aux directives lancées par les bénévoles, mais leur attitude s’est vite transformée durant la pratique plus sérieuse qui précédait la captation sur vidéo : dans le feu de l’action, ils sont devenus une ribambelle d’enfants qui s’amusent allègrement autour d’Antoine.
Tout le monde a bien hâte de voir le résultat final du clip bientôt disponible sur la page Facebook d’Antoine Mainville.
Antoine Mainville
Originaire de Lac-des-Écorces et résidant maintenant à Chute-Saint-Philippe, Antoine Mainville réalise depuis deux ans des albums musicaux pour des artistes de la relève provenant d’un peu partout au Québec.
En tant que réalisateur, il guide ces artistes dans tout le processus artistique de la conception d’un album. Cela inclut les choix artistiques, l’embauche des musiciens, la composition des parties musicales pour des instruments de musique tels que les cuivres et les cordes. Le tout est arrivé un peu par hasard, souligne l’artiste dont la chanson « Fait chaud, ça pue, pis on est ben » avait fait le tour des ondes radiophoniques un peu partout au Québec.
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