Centre d’exposition de Mont-Laurier
« Maison et Jardin» de Micheline Durocher
Le vernissage de l’exposition « Maison et Jardin » de Micheline Durocher a eu lieu le 16 janvier dernier au Centre d’exposition de Mont-Laurier. L’artiste était présente pour rencontrer les gens et discuter avec eux. Pour ceux qui n’auraient pas eu l’occasion de s’y rendre, l’exposition se poursuit jusqu’au 7 mars prochain.
À une époque où l’on crée le besoin et où la surconsommation est de mise, l’exposition « Maison et Jardin», de l’artiste Micheline Durocher, invite au questionnement sur le rapport que nous entretenons avec le monde matériel qui nous entoure, et plus particulièrement avec celui de notre environnement personnel que sont la maison et le jardin. (Photo L’info de la Lièvre – Kathleen Godmer)
Appartenant à une famille immigrante ayant vécu la Grande Dépression, cette artiste a grandi dans une famille où un attachement particulier aux objets s’est créé. Le précieux pouvait prendre des formes très banales et pourtant, la chose était extraordinaire aux yeux de quelqu’un. Petite anecdote de l’artiste, qui l’a inspirée : suite à un incendie, sa mère a retrouvé des ciseaux qui ne fonctionnaient plus et a décidé de les garder, car pour elle c’était important puisqu’ils avaient réussi à survivre au feu de la maison. Preuve que l’objet suscite une émotivité qui apporte un attachement. (Photo L’info de la Lièvre – Kathleen Godmer)
Mme Durocher interroge ces relations grâce à la photographie où elle intègre le corps au décor: un corps qui devient objet là où parfois les choses évoluent en sujet. Elle conçoit ainsi des êtres hybrides, transformés, qui transgressent les conventions de la maison, mais également des choses et des humains qui l’habitent. Une façon de dénoncer l’idée du beau, du décor et de l’environnement qui doivent toujours être parfaits, de la consommation inutile. (Photo L’info de la Lièvre – Kathleen Godmer)
C’est une artiste qui a fait trois résidences, une à New York, une à Chicago et une à Los Angeles. Ce qu’elle présente est une œuvre performative. Chacun des tableaux provient d’une performance mise en scène par l’artiste et dans laquelle elle figure. On ne parle pas ici de performance devant public, mais de performance de mise en place symbolique d’où naît une image significative qui est prise en photo et qui veut démontrer qu’à force de trop aimer un objet, on devient cet objet ou on l’humanise. (Photo L’info de la Lièvre – Kathleen Godmer)
Le public venu rencontrer Micheline Durocher s’est prêté au jeu de mise en scène à la manière de l’artiste. Belle façon pour celle-ci d’illustrer ses propos et de faire comprendre plus concrètement ce qu’elle explique. En vivant une partie de la démarche artistique, les visiteurs ont pu plus facilement saisir la symbolique de l’humain-objet ou de l’objet-humain. (Photo Centre d’exposition de Mont-Laurier – gracieuseté)
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