Concours de labour et moulin à battre en Ontario
La région bien représentée au record Guinness
La fin de semaine du 10 et 11 août dernier, des gens de notre région sont entrés dans le livre des records Guinness en participants au concours de labour et de batteur à grain qui se tenait à Saint-Albert en Ontario. L’événement était organisé par François Latour qui voulait battre un record Guinness tout en supportant la cause du cancer du sein. Aurèle L’Heureux et son fils Étienne, accompagné de Jean-Claude Bock (équipe de Ferme-Neuve) formaient une équipe, Mario Quintal et son fils William (équipe de Lac-Saint-Paul) ainsi que Gilles Bélanger (équipe de Lac-des-Écorces) avaient eux aussi des équipes.
Aurèle et Étienne L’Heureux ont travaillé fort pour trouver un moulin à battre et le mettre fonctionnel pour cet événement qui leur tenait à cœur. Jean-Claude Bock était aussi un membre de l’équipe et c’est le tracteur de Robert Robichaud de La Prairie, qui a été utilisé pour faire fonctionner le batteur. « C’est après avoir assisté au record Guinness de 2015 que j’ai eu la piqure. J’ai dit à François Latour que s’il en refaisait un, je voulais participer. Ça devait être en 2017, mais comme ça prenait plus que 200 moulins, c’était quelque chose à organiser […] J’en ai parlé à Gilles et il hésitait, mais s’est décidé. De son côté, William avait déjà un moulin à lui, que je voulais acheter et qu’il n’a pas voulu me vendre, donc je ne lui ai pas laissé le choix de venir (rires) et on est tous là cette année », a raconté Aurèle L’Heureux (photo : Kathleen Godmer – Le Courant des Hautes-Laurentides). Avec un nombre de 243 batteurs ayant participé à l’événement et à avoir fonctionné, tous en même temps, pendant cinq minutes le dernier record de… a été battu. L’événement a permis d’amasser plus de 100 000$ pour la cause et a demandé la participation de plus de 2000 bénévoles. Ce sont plus de 15 000 spectateurs qui ont assisté à l’événement dont le thème de l’organisation est le plus de moulins à battre pour battre le cancer (photo : gracieuseté). Chaque équipe (et participant) a reçu une médaille, une plaque, une fourche. Tous en reviennent avec le sourire et des souvenirs d’un événement mémorable. « J’ai hésité au début, mais comme c’était la fin de mes foins et que je tombais dans une période de vacances, si on veut, je me suis dit que ce serait le fun. En plus, il y a la cause qui me tenait à cœur […] C’était quelque chose de voir toutes ces machines-là, de ces années-là, qui étaient fonctionnelles et qui marchaient toutes en même temps », a expliqué William Quintal (photo : Kathleen Godmer – Le Courant des Hautes-Laurentides).Selon Gilles Bélanger, le plus gros défi était sans contredit l’aspect logistique de l’aventure. « Il fallait penser au transport, au camion. Nous on avait un très gros batteur très lourd. On devait trouver comment l’amener là-bas. Finalement, comme on pouvait en louer sur place c’est ce qu’on a fait et on est venu à bout de s’organiser » (photo : gracieuseté).
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