Bilan annuel très positif : des salles pleines à chaque concert

Publié le 30 juillet 2019 par In Médias

L’édition 2019 du Festival international des Hautes-Laurentides a été une année super forte en termes de grosses pointures artistiques. Tout en demeurant connecté à la musique classique, le FIHL avait inclus dans sa programmation de grands artistes de musique populaire, de jazz, d’électronique et de musique du monde.

D’un point de vue d’organisation, de logistique et d’intérêt du public, c’est un 10 partout, affirmait le directeur artistique du festival, Alexandre Da Costa. Effectivement, c’est beaucoup de logistique et d’organisation, car la programmation pour cette 21e édition comprenait 14 concerts et spectacles présentés en salle ou en extérieur sur une courte période (du 4 au 30 juillet) et sur un vaste territoire. Une programmation aux styles variésPour la programmation du festival, le directeur artistique a pu compter sur des artistes de renom grâce aux lien d’amitié qu’il entretient avec eux depuis des collaborations artistiques passées. Parmi les choix des styles et des artistes, le public a eu la chance d’entendre, entre autres, un mélange de classique et de jazz sur des compositions de Chopin et de Bach avec Matt Herskowitz Trio; du soul à son meilleur avec King Melrose, une étonnante version Hard Rock d’une œuvre de Vivaldi adaptée et interprétée par Alexandre Da Cota. Il y avait aussi Brigitte Boisjoly qui interprétait avec une belle émotion les œuvres de Luc Plamondon, Grégory Charles qui effectuait un survol des 250 dernières années de la musique et de l’histoire occidentale sans oublier la bête de scène, La Bronze, qui était accompagné par nul autre que Da Costa qui, outre son rôle de porte-parole du festival, est surtout l’un des meilleurs violonistes à l’échelle internationale.Le FIHL en pleine expansion Répartis sur un plus large territoire de la région des Laurentides, quatre de ces événements se sont tenus dans les Hautes-Laurentides, soit à l’Espace Théâtre de Mont-Laurier (Orchestre symphonique de Laval); à l’église de Nominingue (Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal); sur la plage M-Jr-Lévesque du lac Tibériade à Rivière-Rouge (Gregory Charles) et, le 26 juillet (dernier concert à être présenté sur ce territoire), à l’église de Notre-Dame-de-Pontmain (Jean-Philippe Sylvestre et les Virtuoses de l’Orchestre symphonique de Longueuil). Une synergie contagieuse« Depuis deux ans, on prend un rythme qui est multiplié par nos efforts. C’est le fun de voir que tout le monde est là, avec nous, pour en bénéficier. (…) Ce que l’on veut, c’est rejoindre le plus de monde, tout en gardant un pied très ferme et solide dans les Hautes-Laurentides. Mais pour servir les Hautes-Laurentides, il nous faut aller chercher des gens ailleurs et du financement : comme on l’a fait lors de notre soirée de levée de fonds à Montréal au profit de l’organisation de concerts qui sont presque tous gratuits. C’est un énorme effort et je pense qu’on est un des seuls festivals de notre genre à offrir plus de 80% de nos concerts gratuitement. Nous avons de grands noms, comme Gregory Charles, qui d’habitude ne viennent pas jouer gratuitement. J’espère que les gens vont continuer à apprécier ce que l’on fait et qu’ils vont continuer à venir au festival pour se ressourcer en musique. Ne jamais oublier qu’il n’y a toujours que deux sortes de musique : la bonne et la mauvaise! Nous, on se concentre toujours sur la bonne », a mentionné Alexandre Da Costa. Lors du concert tenu le 26 juillet dernier dans le cadre du Festival international Hautes-Laurentides, le public a été en mesure d’apprécier des quintettes des compositeurs Dvorak et Schumann interprétés avec une grande virtuosité par le pianiste et chef d’orchestre Jean-Philippe Sylvestre et les Virtuoses de l’Orchestre symphonique de Longueuil.

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