Julia Forget
Un souper presque parfait pour l’expérience, le défi et le plaisir
Dans la semaine du 22 au 26 avril dernier, lors de la diffusion de l’émission «Un souper presque parfait», le public a eu la chance de découvrir Julia Forget, une jeune femme originaire de Mont-Laurier. Elle a présenté son menu le 24 avril et a terminé la semaine en remportant la première place. Le Courant l’a contactée afin de parler avec elle de son expérience.
Pourquoi on décide de s’inscrire à une compétition culinaire télévisée?Moi, c’était vraiment pour l’expérience humaine que je l’ai fait, pour pouvoir rencontrer de nouvelles personnes et aussi pour savoir où je me situe un petit peu dans mes aptitudes culinaires à recevoir quatre inconnus chez moi. C’est un peu comme un défi que je me suis lancée à moi-même.Le fait de vivre ça avec des inconnus, comment ça s’est passé? Comment on réussit à établir des relations avec des gens que nous n’avons pas choisis?Ce n’est pas des gens qu’on choisit, mais j’ai été extrêmement chanceuse face à la sélection des candidats de cette semaine-là. Même le lundi soir, on a tissé des liens incroyables et on est encore tous en contact aujourd’hui. J’ai même été invitée dans des partys de famille (rire). J’ai adoré Louisette. Cette femme-là est incroyable. Elle me faisait penser à ma grand-mère. C’est une dame colorée, pas de filtre, qui fait comme bon lui semble. Vraiment, quand je vais être plus vieille, j’espère ressembler à cette femme-là. Ce qui m’a surprise aussi c’est que moi j’ai été hyper transparente. Je relevais les défauts des plats ou quoi que ce soit, mais j’ai été transparente aussi envers les candidats dans le sens que tout le monde le savait et on jouait cartes sur table. Il n’y a pas eu de bisbille, si je peux dire ça comme ça.Comment on se prépare pour participer à ce genre de compétition?C’est certain qu’il y a beaucoup de préparation en arrière de tout ça. J’ai présenté des recettes que je fais depuis très longtemps. Niveau culinaire, je n’ai pas eu à inventer de nouvelles choses. J’avais quelques bonnes recettes dans mon répertoire qu’on n’a pas vues à l’émission, mais que j’aurais aimé présenter. Je travaille aussi en restauration et ce sont les sommeliers, à mon travail, qui m’ont fait les accords mets et vins. J’ai utilisé beaucoup de produits du terroir et vraiment plus que ce qui a été montré à l’émission. Par exemple, j’ai pris un hydromel des Miels d’Anicet, une bière de la Microbrasserie du Lièvre, du sirop d’érable qui a été fait par mon ami à Mont-Laurier. Au montage, ils doivent couper certaines séquences et j’aurais aimé que ce soit un peu plus en valeur ce que j’ai fait comme recherche. Sans vouloir promouvoir la région, je veux montrer que je suis fière d’où je viens et qu’on a de beaux produits à Mont-Laurier et dans les Hautes-Laurentides. Comment se déroulent l’organisation et le tournage d’une telle émission?En fait, après s’être inscrit, si notre candidature intéresse les recherchistes, on est convoqué pour une entrevue dans les bureaux de Zone 3. Ensuite, ils nous rappellent à peu près trois semaines à l’avance et nous demandent d’être disponible pour toute la semaine dans laquelle on passe. Les tournages sont de 16h à presque minuit du lundi au vendredi et, dans la journée, on a aussi des entrevues filmées qui durent environ une heure. C’est une grosse semaine. Je dirais que ça équivaut à environ 50 heures de tournages pour, au final, garder environ une heure et demie de contenu. On n’a pas vraiment le choix de prendre congé et, pour ma part, l’expérience que j’ai vécue en a valu la peine. J’ai fait de très belles rencontres et on a bien ri. Je peux confirmer que c’est vraiment vrai, le lundi on arrive là et on ne connaît pas les autres participants. Ce qu’on voit à la télévision, le premier contact du lundi, c’est le vrai premier contact. Il n’y a rien en arrière, il n’y a rien d’arrangé d’avance. On se présente à l’adresse qu’on nous a donnée, ils nous mettent un micro et hop, on arrive et on rencontre tout le monde.Qu’est-ce que vous allez faire avec le premier prix de 2 000$?(Rire). Et bien, le 2 000$ est déjà dans le CELI (rire). J’ai été très sage, je l’ai mis de côté.
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