Mort de Michel Pilon: aucun élément criminel détecté

Publié le 20 novembre 2018 par Simon Dominé

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Simon Dominé

Rédacteur en chef - L'info de la Lièvre | L'info du Nord Vallée de la Rouge | sdomine@inmedias.ca

Les causes et circonstances exactes de la mort de Michel Pilon demeureront inexpliquées, mais elle ne semble pas être de nature criminelle comme l’enquête tend à le démontrer.

Mort de Michel Pilon: aucun élément criminel détecté

Le Courant a obtenu copie du rapport du coroner Steeve Poisson sur la mort de cet homme de 49 ans. Son corps avait été découvert par une joggeuse, par hasard, le matin du 19 octobre 2017 dans un boisé en bordure du boulevard des Ruisseaux (route 117) à Mont-Laurier. Immédiatement dépêchée sur les lieux, la Sûreté du Québec (SQ) avait traité ce cas comme une mort suspecte et décidé de faire enquête. L’état du corps a empêché le pathologiste du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale à Montréal, où un examen externe et une autopsie ont été pratiqués le 20 octobre, de déterminer la cause exacte du décès. Toutefois, «il y avait absence de lésion traumatique et il n’y avait pas d’évidence d’intervention d’un tiers». Décédé depuis trois moisSelon ce qu’indique le coroner, des policiers font partie des dernières personnes à avoir vu M. Pilon et, si l’on se fie au rapport de la Sûreté du Québec (SQ) de Mont-Laurier, il n’y a aucun élément criminel relié à cette mort. «Aucune lettre de suicide n’a été retrouvée, mentionne le coroner. M. Pilon a été vu vivant la dernière fois le 21 juillet 2017, soit le lendemain que les policiers sont intervenus alors qu’il dormait dans un camion de compagnie. Il marchait tout près de l’adresse où il a été retrouvé en octobre 2017. Un témoin a déclaré qu’il n’avait vraiment pas l’air en forme.»C’est sur la base de ces témoignages que la date probable du décès de M. Pilon a été établie au 22 juillet.Lourd passéPersonne n’a signalé la disparition de cet homme qui avait des antécédents de dépression, de narco-dépendance, d’hypertension artérielle, de prise d’alcool, de tabagisme et de lombalgie chronique. «Il avait peu de contacts avec ses proches», stipule le coroner. Sa dernière visite médicale pour douleurs lombaires remontait au 19 juin 2017. En tenant compte des antécédents de M. Pilon, le coroner conclut à une cause de décès inconnue, mais émet l’hypothèse d’une intoxication accidentelle aux narcotiques ou d’une mort d’origine naturelle. «L’enquête a démontré que bien que sans nouvelles de M. Pilon, personne dans son entourage ne l’a rapporté disparu.» – Steeve Poisson, coroner

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