Révision des installations sanitaires et d’aqueduc
Le camping Le Fou du Roi doit se conformer aux exigences de Rivière-Rouge
Le camping Le Fou du Roi devra apporter des correctifs à ses systèmes d’aqueduc et d’égouts à la suite d’anomalies relevées par la Ville de Rivière-Rouge cette année lors d’une visite du site.
Le propriétaire a mandaté Guy Lalande comme médiateur face à la Ville de Rivière-Rouge. «Les installations des chalets, qui sont sur pilotis, sont hors-sol ce qui fait qu’ils n’ont pas été affectés par l’inondation d’avril. La Ville n’a jamais visité ce terrain depuis la livraison du permis d’exploitation en 1999», affirme-t-il. Lors de la rencontre avec la directrice de l’urbanisme de la Ville, Carine Lachapelle, Guy Lalande affirme que la direction municipale a exigé que le camping se branche aux systèmes d’aqueduc et d’égouts. «Je lui ai dit que l’hôpital a ses propres puits artésiens dans la zone qui a été inondée et qu’elle voisine le terrain du camping», argumente-t-il. Autres expertisesGuy Lalande a informé la Ville que l’expertise du ministère de l’Environnement sera demandée pour une inspection complète du terrain en question. Ce qui fut fait, mais depuis 2003, selon le mandataire, ce n’est plus aussi simple puisque «Québec légifère sur l’environnement, mais laisse l’application de la loi aux municipalités», ce qu’a confirmé à L’Information du Nord le maire, Denis Charrette. Cette petite impasse a amené la direction du camping à faire appel aux services d’un ingénieur privé pour effectuer les travaux sur le terrain, ce qui fut fait la semaine dernière. Cette inspection a d’ailleurs reçu l’aval de la Ville selon M. Lalande. «Aussitôt que j’ai ce rapport d’ingénierie d’ici quelques semaines, je vais porter une copie à Mme Lachapelle. Le document va nous dire ce qui est salubre et ce qui ne l’est pas et les corrections qu’il faut apporter aux installations existantes», rapporte le propriétaire. De son côté, la Ville veut faire un bout de chemin. «On tente de trouver les moyens pour pallier à tout le moins un droit de passage pour lui permettre de se conformer. Pour y arriver, la Ville a un bout de chemin à faire pour lui offrir des services au camping et, en contrepartie, il y a des travaux d’ingénieur à faire. On est en accompagnement avec lui pour trouver la piste de solution. On doit se rencontrer cet automne», expliquait le maire Charrette. Il ajoute qu’il n’est pas facile d’appliquer les cadres du gouvernement, qui sont par ailleurs rigides. Une visite fructueuse Lors de la visite des lieux avec l’ingénieur privée, tous étaient d’accord sur le fait que le camping est situé sur un terrain inondable, sur la ligne des hautes eaux «comme les maisons sur la rue menant au parc Liguori-Gervais et dont les installations se trouvent sur le côté ouest de la rivière. Maintenant, il y a des droits acquis. Et construire dans des zones inondables, c’est permis, mais il y a des exigences et l’on va s’y conformer.»Guy Lalande ajoute que, comme cofondateur de l’Association des résidents du grand lac Nominingue, l’environnement, ça lui tient à cœur.Rivière-Rouge n’impose pas une mise à jour des installations avant la réouverture de la saison 2019. «C’est un dossier confidentiel, nous n’entrerons pas dans les détails, mais l’on est pas dans l’optique de fermer le camping. On reconnait l’apport économique important, c’est un grand joueur pour faire reconnaitre notre région», indique le maire.
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