Samuel Giroux plaide coupable de conduite avec facultés affaiblies causant la mort

Publié le 17 août 2018 par In Médias

Le 14 août 2018 au Palais de justice de Mont-Laurier, devant la juge Dominique Larochelle, Samuel Giroux, a plaidé coupable à deux accusations: avoir conduit un véhicule avec un taux d’alcoolémie dépassant 80 mg d’alcool par 100 ml de sang et avoir causé la mort d’un jeune homme.

L’homme de 22 ans, de Sainte-Sophie, avait déjà été intercepté le 29 août 2017 par des agents de la Sûreté du Québec alors qu’il roulait à une vitesse oscillant entre 140 km/h et 150 km/h sur la route 309. Les deux tests d’alcoolémie auxquels il s’est soumis avaient alors démontré un taux de 135 mg d’alcool par 100 ml de sang.Le 15 septembre 2017 cette fois, Samuel Giroux s’est rendu à une fête à Saint-Aimé-du-Lac-de-Îles avec des amis. Il est arrivé vers 21h30. La fête s’est poursuivie jusqu’au petites heures du matin. Samuel Jeanson-Bélisle, 19 ans de Lac-du-Cerf, a décidé d’aller se coucher dans son véhicule et s’est endormi sur le siège du passager.Malgré la recommandation de ses amis de ne pas conduire, Samuel Giroux a décidé de prendre le volant sans autorisation et a quitté les lieux aux alentours de 5h30 pour s’engager sur la route 309 en direction nord. 203 mg d’alcool par 100 ml de sangUn ami a déclaré avoir vu le véhicule passer «en trombe», selon son expression. C’est 7 km plus loin que Samuel Giroux a perdu le contrôle du véhicule, a percuté un poteau électrique et s’est retrouvé dans le fossé.À l’arrivée des secours, les deux occupants ont été transportés au Centre hospitalier de Mont-Laurier. Samuel Jeanson-Bélisle a malheureusement perdu la vie dans l’accident. Samuel Giroux était quant à lui dans un état critique. Un mandat de perquisition a été autorisé par le juge Jean Roy pour saisir à l’hôpital des échantillons de sang. Ils ont été expédiés au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale du Québec. Les résultats ont démontré un taux de 203 mg d’alcool par 100 ml de sang.Selon le procureur des poursuites criminelles et pénales, les reconstitutionnistes n’ont pu établir la vitesse précise du véhicule au moment de l’impact. Par contre, le matin du 16 septembre 2017, il y avait bu brouillard à cette heure de la journée et la juge Larochelle a ajouté que la vitesse n’était probablement pas adaptée aux conditions de la route, laissant même entrevoir une conduite dangereuse. La juge Larochelle a ordonnée un rapport présentenciel et Samuel Giroux doit revenir devant le tribunal le 11 octobre 2018 pour le prononcé de la peine.

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