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Vivre sa passion à fond

Publié le 2 juin 2018 par Kathleen Godmer

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Kathleen Godmer

Journaliste | kgodmer@inmedias.ca

Deux amis et athlètes originaires de Mont-Laurier, Alain Paquette et Larry Thinkler, se sont offerts toute une aventure le 28 mai dernier, en participant à la 56e édition du «The Annual General Clinton Canoe Regatta», en banlieue de New-York. Leur but: vivre leur passion à fond.

Vivre sa passion à fond

Bien connus dans la région pour avoir participé à plusieurs courses de canot, les deux hommes ont vécu, la fin de semaine dernière, une aventure des plus intenses, en participant à la course de Cooperstown lors du General Clinton Canoe Regatta. Cet événement propose des courses de différents niveaux sur une durée de quatre jours. La course à laquelle MM. Paquette et Thinkler ont participé en est une d’endurance de niveau pro dont le parcours est d’environ 120 km. Après un départ où 82 canots de différentes catégories se sont présentés, les deux coureurs se sont classés 30e sur 51 canots ayant terminé la course dans celle des pros. Repoussant leurs limites, ils ont accompli ce défi en 8 heures, 24 minutes et 6 secondes.Un sport, une passionParticipant régulièrement à des courses comme à Mont-Laurier ou encore en Mauricie, c’était une première expérience pour M. Paquette, tandis que M. Thinkler la vivait pour une dixième fois. Lorsqu’on le questionne à savoir qu’est qui fait qu’on a envie de participer à un tel événement, M. Paquette répond : «Pour vivre une expérience différente, pour se pousser au maximum, tester son endurance et sa motivation et se lancer un défi. C’est aussi l’occasion de rencontrer des gens de partout qui se réunissent pour compétitionner et partager la passion de ce sport».Cette discipline demande de s’entrainer tous les jours, même l’hiver, où le ski de fond permet d’accomplir un bon travail touchant autant au cardio qu’à la musculation. C’est en mars qu’on embarque sur l’eau pour débuter l’entrainement de la vraie saison. «Cette année, c’était difficile au printemps avec la pluie et les tempêtes de neige. On devait briser la glace avec une masse pour pouvoir embarquer notre canot sur l’eau et partir au centre de la rivière, mais j’ai déjà 135 heures de faites en canot», raconte Alain Paquette en riant.Une grande satisfactionVraiment enchanté d’avoir vécu cette expérience, M. Paquette se dit plus que satisfait de leur classement. «On aurait peut-être pu gagner deux ou trois positions si on n’avait pas eu un petit manque lors d’un ravitaillement, mais honnêtement, on est tous les deux très heureux de notre course», affirme-t-il. À la question est-ce qu’on renouvelle l’expérience l’an prochain, le coureur répond: «Peut-être… Je ne veux pas trop m’avancer car on ne sait jamais ce que la vie réserve. On verra en temps et lieu. Les gens ne s’imaginent pas à quel point c’est exigeant, mais quand on aime ça, difficile de s’en passer»! «En vivant ça, j’ai réalisé que je suis en forme pour un gars de 55 ans, même si quelques jours après, j’ai encore mal partout!» – Alain PaquetteLa course: 120 km, avec 82 canots au départ (photo: gracieuseté).

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