Dojo Sakurai de Notre-Dame-du-Laus
Un karatéka lausois se classe 14e au monde
Cet été, Jean-Gabriel St-Julien a fait la fierté de son petit village de Notre-Dame-du-Laus : il a porté les couleurs de l’équipe canadienne lors du Championnat mondial de la Japan Karate Association (JKA), « l’équivalent des Jeux olympiques » de sa discipline, qui se tenait cette année à Limerick, en Irlande.
Âgé de 19 ans, le karatéka lausois de style shotokan s’est envolé vers l’Europe afin de rejoindre l’élite mondiale de sa discipline. Près de 1 300 compétiteurs représentant 52 pays étaient réunis le temps d’un week-end, du 18 au 20 août, au UL Sport Arena de l’Université de Limerick pour cette compétition qui ne se tient qu’une fois aux trois ans. Compétitionnant dans la catégorie 19-21 ans junior, Jean-Gabriel a participé à deux épreuves : le kata (série de mouvements précis et saccadés, semblable à une danse et durant au maximum une minute) et le kumite (combat conventionnel du karaté). Pour la première, il est parvenu à se classer 14e au monde parmi les 44 compétiteurs qui y prenaient part.S’il n’est pas parvenu à se classer pour l’épreuve du combat, il en est tout de même ressorti grandi : « J’ai perdu mon premier combat, mais, sincèrement, ça a été mon meilleur combat à vie! » Jean-Gabriel fait valoir qu’« on est bien respectueux envers les autres en karaté » et, plutôt que d’être « choqué d’avoir perdu », il était « fier » de s’être incliné face à meilleur que lui. Il s’est d’ailleurs lié d’amitié avec son opposant et les deux karatékas échangent régulièrement via Facebook. La passion d’une vieJean-Gabriel a été plongé tôt dans l’univers du karaté : « Le karaté, ça a toujours fait partie de ma vie. » Dès l’âge de 5 ans, il assistait à des compétitions de karaté avec son beau-père, Mark Deschatelets, qui est également son senseï. Le Centre Ressources Jeunesse (CRJ) de Notre-Dame-du-Laus a mis sur pied le Dojo Sakurai NDL il y a sept ans et, depuis, Jean-Gabriel en a un peu fait sa deuxième maison, y passant entre 1h et 1h30 par jour, de 4 à 5 jours par semaine : « Si ça n’avait pas été du centre jeunesse, le Dojo Sakurai ne serait pas là et je ne pourrais pas m’entrainer autant. » Le karatéka tenait à remercier tous ceux qui l’ont encouragé dans son parcours : la Municipalité de Notre-Dame-du-Laus, le CRJ, les Chevaliers de Colomb, les Filles d’Isabelle, la communauté des gens d’affaires de Notre-Dame-du-Laus, la Maison de la famille, le Taram bar, son senseï Mark Deschatelets, son entraîneur en Irlande Don Sharp, toute la communauté de Notre-Dame-du-Laus et, bien sûr, sa famille. C« Quand je suis allé là-bas, je me suis dit “Je vais avoir du fun et, peu importe mes résultats, ça va être excellent” […] C’est excitant et pour moi c’est une fierté de dire que j’ai fini 14e.» – Jean-Gabriel St-Julien
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