Sport motorisé
La saison 2017 du Grand prix sur glace est terminée
Et voilà! Une nouvelle saison de courses hivernales s’est achevée le 11 mars dernier sur le Lac-des-Écorces. À la fois organisateur et participant, Keven Sarrazin donne rendez-vous aux mordus de moto, VTT et motoneige l’an prochain.
Voilà maintenant quatre ans que M. Sarrazin et sa femme, Sophie Melançon, ont repris les rênes de cet événement haut en couleurs et fort en émotion, qui existe depuis 17 ans. Et la saison 2017 n’a pas été de tout repos, puisque les aléas météorologiques les ont forcés à déménager une des courses à Déléage (Vallée-de-la-Gatineau), sur le Lac Lannigan et à temporiser d’une semaine pour permettre aux coureurs d’ici et d’ailleurs de s’élancer sur les glaces du Lac-des-Îles. «Comme une job à temps plein»«Il faut toujours s’assurer d’avoir une épaisseur suffisante (20 pouces et plus), rappelle M. Sarrazin. Généralement, en début de saison la température est froide et on n’a pas beaucoup de neige, mais cette année c’est l’inverse qui s’est produit. On a dû embarquer sur la glace avec des petits VTT et des souffleuses pour dégager la neige et arroser la glace. Il y a beaucoup de travail en arrière de tout ça. Au Lac François (Kiamika), on a eu une préparation d’un mois pour offrir les meilleures conditions de course.» Entre le grattage, le nettoyage et l’arrosage, les soirs et les fins de semaines des bénévoles y sont passés. «C’est comme une job à temps plein, illustre M. Sarrazin. Pour bien préparer une course, ça te prend une dizaine de bénévoles et pour une journée de courses vraiment bien réussie, il t’en faut 30.»Les passionnés toujours au rendez-vousMalgré tout le stress de l’organisation et de la logistique, la série de cinq courses en moto, VTT et motoneige (dans huit catégories différentes) est une réussite pour le couple. M. Sarrazin estime que 2017 est une très bonne cuvée, avec des coureurs provenant à près de 70% de l’extérieur des Hautes-Laurentides, ce qui économiquement se traduit par des dépenses dans les commerces et hôtels du coin. «On a toujours entre 90 et 100 coureurs par événement, mais à chaque course cette année, j’en avais 93, 96 et même 100 pour la course au Lac-des-Îles», se réjouit-il. D’après lui, la réputation du circuit n’est plus à faire: sites et infrastructures de qualité sont la marque de commerce du Grand prix sur glace. De belles bataillesLui-même coureur dans la catégorie VTT Pro du Grand prix en dehors de ses heures passées à organiser l’événement, M. Sarrazin aura livré «de belles batailles» à son rival Bobby Desjardins. Participant depuis 2005, il a profité comme les autres des pistes rapides ou techniques dessinées par un coureur en VTT Pro, Andy Raymond (quatre sur les cinq). Objectif 2018: avoir encore plus de publicUn souhait pour 2018? Avoir un public plus étoffé à chaque course. «J’aimerais toujours en avoir plus», s’exclame M. Sarrazin, qui rappelle que les coûts d’entrée sur les sites aident les organisateurs à offrir des journées de course qui coûtent en moyenne entre 4 000$ et 5 000$ chacune. Après une première ronde de qualifications en début de journée, les coureurs ont alors la chance de prendre part à trois courses dans la journée par catégorie. C«Pour bien préparer une course, ça te prend une dizaine de bénévoles et pour une journée de courses vraiment bien réussie, il t’en faut 30» – Keven Sarrazin, organisateur du Grand prix sur glace
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