Fondation du Centre hospitalier de Mont-Laurier
Du nouveau, des projets et des réussites
Comme la majorité des organismes, la Fondation du Centre hospitalier de Mont-Laurier subit les contrecoups de la pandémie. Parmi tous les chambardements qu’elle a dû affronter, on compte l’impossibilité de tenir ses habituelles levées de fonds, la nécessité de trouver des solutions et l’arrivée en poste d’un nouveau directeur général.
C’est en décembre que la Fondation a annoncé la nomination de Pierre Gauthier à titre de directeur général et son entrée en poste immédiate.
« Je devais mettre sur pied la prochaine production théâtrale de Double Défi, mais dans les circonstances, le projet est sur pause et remis à beaucoup plus tard. Je me suis donc retrouvé avec pas mal de temps libre et quand j’ai vu que la Fondation cherchait quelqu’un, j’ai décidé de tenter ma chance », a raconté M. Gauthier.
Si, au départ, le nouveau directeur général voyait ce nouveau défi comme une chance de s’impliquer, de rencontrer des gens et de faire bouger les choses, il a rapidement réalisé que la COVID-19 venait changer beaucoup d’aspects du travail.
« Ça change beaucoup de choses. Il faut travailler de la maison et faire de la sollicitation par téléphone. Pour moi, ce n’est pas la meilleure solution. […] »
Les traditionnels événements de la Fondation mis sur pause
« Toutes les activités qu’on tient habituellement, comme le tournoi de golf, la journée Chaumière, le souper-spectacle, le salon des vins qui devait avoir lieu en 2020, ont été bloquées par la pandémie. Par chance, les partenaires et donateurs ont continué de répondre ”présents” », a mentionné M. Gauthier.
Par exemple, cette année, parmi les sommes amassées, la Fondation a pu compter sur les profits de la vente de couvre-visages (masques), un projet mis en place par Pièces d’auto Léon Grenier qui souhaitait poursuivre son implication auprès de l’organisme.
La situation difficile et le fait de ne pas pouvoir tenir d’événements force donc la Fondation à innover et à tenter de mettre en place d’autres façons de faire. Bien sûr, les formules gagnantes d’activités qui étaient déjà proposées par l’organisme reviendront aussitôt que ce sera possible.
Se renouveler comme on peut
Puisque les activités de l’organisme n’avaient pas lieu, celui-ci a tout de même tenté sa chance en sollicitant les entreprises et les particuliers qui avaient participé aux activités l’année d’avant afin de les inviter à tout de même faire un don.
« Par chance, le gouvernement a été très proactif en ce qui concerne les organismes et a apporté de l’aide. […] Avec le conseil d’administration, on s’est posé beaucoup de questions et on a nourri plusieurs réflexions. Pour plusieurs de nos nouvelles idées, on est encore au stade du défrichage. L’idée d’organiser des encans silencieux en ligne est ressortie et j’en suis à faire des recherches auprès d’autres fondations qui ont déjà fait ça et qui pourraient partager leurs expériences, car il pourrait y avoir plusieurs façons de faire. Si on a pensé à ça, c’est qu’on a reçu des dons sous forme matérielle provenant de successions (mobiliers, vaisselle ancienne, etc.) qui pourraient être mis à l’encan », a expliqué M. Gauthier.
« Les 15 Fondations présentes sur le territoire des Laurentides sont à élaborer un projet avec le ministère pour faire de la sollicitation auprès des employés. Pour le moment, elles en sont à regarder ce qui pourrait être fait au point de vue du prélèvement automatique. Les Fondations travaillent aussi à former un regroupement, ce qui pourrait permettre d’aller chercher des sommes en subventions qui seraient distribuées au prorata de la population desservie par chacune », a aussi expliqué le directeur.
M. Gauthier a aussi confié être bien conscient qu’actuellement, la situation économique de chacun est particulière et que cette réalité ne facilitera pas son nouveau mandat. Il a toutefois déclaré qu’« avec le CA, on va faire tout ce qu’on peut et c’est certain qu’on va accepter tous les dons qui nous seront offerts, peu importe la forme qu’ils prendront. »
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