CFP Mont-Laurier
Une nouvelle version de la journée portes ouvertes
Dû au contexte actuel, la journée portes ouvertes du Centre de formation professionnelle de Mont-Laurier (CFPML) s’est transformée en une semaine portes ouvertes présentée du 15 au 19 février, de façon virtuelle. Pour en savoir plus, L’info s’est entretenue avec Alain Tremblay, coordonnateur de l’événement et Vincent Mainville, directeur du CFPML.
M. Tremblay, comme coordonnateur, expliquez-nous comment se déroule cet événement habituellement.
Normalement, c’est une journée portes ouvertes qui se fait au CFP. Une journée complète où on a des kiosques et on présente les différents DEP offerts. On invite les gens à venir nous visiter pour découvrir les kiosques et participer aux activités présentées par les enseignants et les élèves afin de montrer les formations. On accueille des gens de partout, d’ici, de Montréal, de l’Outaouais, des gens qui veulent venir étudier chez nous et qui en profitent. On reçoit aussi les écoles secondaires. Des groupes se déplacent le temps de la journée. On parle de milliers de personnes qui viennent nous rencontrer.
Dans le contexte de pandémie comment avez-vous réorganisé l’événement?
Cette année, ça s’est fait sur une semaine et de manière virtuelle. On a cherché un moyen de respecter l’objectif de transmettre l’information concernant nos formations et nos services en visant la clientèle cible des écoles. Comme personne ne peut se déplacer, pour que ce soit flexible et possible pour tous de le mettre à son horaire, on a décidé de mettre en place et de rendre disponibles de nouvelles pages Web créés pour cette semaine-là. (…) La première page est générale et avec une vidéo de présentation faite par les directions qui se sont promenées dans l’école, sur nos sites et chantiers en forêt et en dix minutes, ça fait le tour du CFP. Ensuite, pour chacun des programmes, on a aussi une vidéo explicative répondant aux questions les plus souvent posées. Pour chaque formation, il y a aussi des photos, de l’information écrite, des vidéos promotionnelles et même plus. Les gens pouvaient y avoir accès dès le lundi et tout au long de la semaine et on a même décidé de laisser tout ça en place plus longtemps pour s’assurer de vraiment donner tout le temps aux gens d’aller en prendre connaissance. De plus, le 18 février, de 9h à 20h, nous avons diffusé en direct sur Facebook et YouTube, parce qu’on voulait quelque chose de plus instantané. Chaque demi-heure présentait un programme et un enseignant était en direct pour répondre aux questions reçues. Ça ressemblait un peu à la formule ˂@Ri˃talk-show˂@$p˃. On a aussi pensé à mettre en place une page présentant nos services, car peu de gens savent qu’en formation professionnelle on offre, comme dans les autres écoles, les services d’une orthopédagogue, d’une psychoéducatrice, d’un technicien en travail social, des possibilités d’aide financière ou de résidence.
Suite à cette nouvelle expérience, allez-vous décider de garder cette formule?
Quand la poussière sera retombée, on va faire un bilan de cette édition et on sera en mesure de dire si ça a été un succès. Après la pandémie, on verra comment on organise la prochaine et peut-être qu’on gardera des choses de cette édition et qu’on modifiera notre habituelle façon de faire. On est comme tout le monde, quand la pandémie sera terminée, on va avoir une sorte d’analyse à faire pour voir objectivement ce qu’on peut en tirer de bon.
M. Mainville, est-ce que le contexte particulier de la dernière année a eu un impact sur votre taux de fréquentation?
Honnêtement, c’est le confinement qui nous a qui a fait mal et qui a fait en sorte que ça a retardé certaines formations. Il n’y a pas eu nécessairement de baisse au niveau des inscriptions. Il y a eu des cours qui ont débuté plus tard que prévu, de là la différence avec les autres années. Actuellement, avec le Programme d’aide à la relance par l’augmentation de la formation (PARAF) au niveau de Service Québec, il y a eu beaucoup d’engouement dans les dernières semaines et ça fait que ça augmente beaucoup les inscriptions à venir. Au fond, on suit un peu le taux de chômage. Quand on est en plein emploi, il y a moins de gens qui vont sur les bancs d’école et quand le taux de chômage monte, les gens retournent en formation.
En tant que directeur, avez-vous remarqué si le contexte actuel a augmenté ou diminué la popularité de certains programmes?
C’est pas mal le statu quo. Mes groupes sont pleins et ça a pas mal toujours été comme ça, peu importe le programme. Comme du côté de la santé l’enjeu est le recrutement des enseignants, puisque ce sont principalement des infirmiers et infirmières qui enseignent chez nous, il nous faut travailler en collaboration avec les CISSS pour libérer de gens pour venir enseigner. Le ministre a mis en place différents programmes en lien avec la formation de préposé aux bénéficiaires qu’on met en place et qui proposent plus de cours qu’à l’habitude.
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