La MRC d’Antoine-Labelle reste en zone rouge
Élus et acteurs du milieu des affaires réagissent à l’annonce du gouvernement Legault
Le 3 mars dernier, malgré tout l’espoir des gens de la région, le premier ministre François Legault a annoncé que « par prudence », la région des Laurentides resterait, pour le moment, en zone rouge. L’info a voulu savoir comment cette nouvelle a été reçue ici et s’est entretenue avec le préfet de la MRC, la présidente de la Chambre de commerce et la députée provinciale.
Le préfet de la MRC, Gibert Pilote, a raconté que « ce matin (4 mars), j’écoutais les propos de notre responsable de la table des préfets, Bruno Laroche, qui disait que dans l’ensemble des Laurentides, il y avait 461 cas actifs actuellement, ce qui est peu par rapport à une population de 630 000. Dans La MRC Antoine-Labelle, on avait 48 cas pour une population de 35 000 habitants. C’est très au-delà du pourcentage général des Laurentides. Notre MRC n’est donc pas dans une situation des plus favorables. »
« Je ne peux pas dire que mon degré de surprise est très élevé quand on regarde la situation de COVID qu’on vit dans la région actuellement. » – Gilbert Pilote, préfet de la MRC d’Antoine-Labelle
Relevant le paradoxe que la situation apporte pour la région, M. Pilote a mentionné : « on voit les touristes dans la région, le nombre de motoneiges, les hôtels qui sont pleins, ça fait peur et ça fait du bien en même temps. Pour les restaurants, c’est épouvantable comme situation, mais je ne suis pas surpris qu’on reste en rouge. Je l’ai dit et le répète encore, on n’a pas le choix et si on fait un pas en avant, il ne faut pas en faire un en arrière par la suite. On n’a pas le choix, on paye pour le fait qu’on est une MRC où le tourisme est d’une importance capitale. Oui, on veut avoir des gens pour notre économie et oui, ils sont au rendez-vous. C’est inquiétant, mais d’un autre côté c’est nécessaire. L’important, c’est que tous continuent de respecter les mesures sanitaires. »
La chambre de commerce suit la situation de près
Du côté de la chambre de commerce de Mont-Laurier, on affirme suivre la situation de près et tout faire pour soutenir les membres.
Suite aux annonces faites la veille, la présidente de la Chambre de commerce, Alexandrine Charbonneau-Cyr, a affirmé que « la permanence et les membres du conseil d’administration sont en communication constante avec leurs membres et les soutiennent dans cette situation exceptionnelle qui affecte leur organisation à plusieurs niveaux et qui demande beaucoup de résilience et d’innovation. Nous sommes aussi en communication avec les autres chambres de commerce étant dans une région fragilisée par la couleur de leur zone et nous continuerons de cogiter sur des pistes de réflexion. Pour ce qui est de la décision du premier ministre, il faut prendre en considération le fait qu’elle a été prise avec les recommandations de santé publique et que nous devons nous y conformer, nous n’avons pas le choix, tout en continuant de maximiser les efforts collectivement puisque c’est notre seule chance de renverser la couleur de notre région en orange. De plus, nous continuons d’encourager les consommateurs à soutenir nos entreprises d’ici. »
« Vaut mieux être plus prudent que pas assez », affirme la députée
La députée Chantale Jeannotte, qui commente rarement les annonces de son premier ministre, a accepté de se prononcer.
« On n’a pas le choix (soupir). C’est la marche de manœuvre qu’on a dans nos hôpitaux qui fait mal. Si on avait fait le contraire, avec l’arrivée des variants et la possible troisième vague, ça aurait pu être catastrophique. Avec cette décision, on ne pourra pas se faire reprocher d’avoir été négligent. C’est encore l’approche prudence. Sincèrement, on est allé au maximum, car dans les zones orange, il y en a aussi un risque, mais il est calculé. Dans ces régions, il y avait une marche de manœuvre; les cas ont diminué, les hospitalisations et les décès aussi. Ici, c’est la situation dans les hôpitaux qui est trop accotée, on n’est pas capable. L’autre raison, ce sont les variants qui inquiètent beaucoup », a expliqué la députée.
Elle a ajouté que « M. Legault trouve ça difficile. Ce sont de gros risques, mais il se fie toujours à la Santé publique. Lui aussi a hâte de passer à autre chose et de se concentrer sur l’économie qui a beaucoup souffert. (..) Ce que je trouve intéressant, c’est qu’il a donné une prévisibilité. Peut-être que dans trois ou quatre semaines, on sera complètement ailleurs. Si la semaine de relâche peut se terminer, on va avoir une meilleure idée, mais pour le moment, on n’a pas le choix d’être plus prudent que pas assez ».
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