Sécuriser l’accès à la rivière Rouge s’avère primordial

Publié le 18 mars 2021 par Ronald Mc Gregor

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Ronald Mc Gregor

Journaliste - Photographe | rmcgregor@medialo.ca

Plein Air Haute Rouge (PAHR), entre autres activités, travaille à faire de la rivière Rouge un élément récréotouristique de grande valeur pour la région, un développement durable. Pour y arriver, l’organisme a présenté un plan pour la sauvegarde des accès publics et la protection du plan d’eau.

Sécuriser l’accès à la rivière Rouge s’avère primordial

La pandémie a poussé beaucoup de gens à profiter de la rivière l’été dernier et l’on prévoit un achalandage aussi important dès juin, ce qui veut dire que l’on doit mettre en place certaines actions le plus rapidement possible.

« C’est toujours le même plan qui est en vigueur, dit Virginie Laurent, coordonnatrice à l’organisme. Je travaille beaucoup en communication actuellement pour que l’on soit prêt pour ce printemps, le début de l’été. Ce n’est pas facile de travailler avec six municipalités différentes qui touchent la rivière Rouge. Avec les riverains, les utilisateurs de la rivière et les touristes, nous devons faire du développement durable et être capable d’autofinancer ce programme de protection de la rivière. »

Cela passe, entre autres, par le maintien des emplois et l’entretien des installations. Elle devra mettre en place des projets de revenus autogénérés, dont une navette pour les utilisateurs autonomes et une tarification des stationnements (gratuits pour les citoyens des municipalités concernés).

L’été 2021 est donc une phase importante. Dès juin, PAHR amorce l’aménagement de mises à l’eau publiques, incluant des toilettes, tables de pique-nique, stationnements, etc.

Souvenirs de 2020

Les grands mouvements vus sur les abords de la rivière en 2020 rappellent qu’il faut un meilleur encadrement. « La forte augmentation de la fréquentation des utilisateurs de la rivière entraîne des problématiques liées à l’environnement (présence de déchets dans l’eau et sur les plages, destruction des habitats de la faune), au nombre d’accès publics à la rivière […], aux stationnements (nombre insuffisant, anarchiques), au respect des propriétaires riverains (campement et non-ramassage des résidus sur leurs propriétés) et également à la sécurité nautique (plusieurs morts ces dernières années) », explique l’organisme dans une communication récente.

Parlant de sécurité, PAHR prévoit mettre en place une patrouille nautique, ses Gardiens de la rivière. « C’est simple, on veut accueillir les gens dans la région, mais de manière sécuritaire », plaide Mme Laurent. C’est d’ailleurs pourquoi il y aura aussi la pose de panneaux d’information aux descentes publiques et l’on prévoit la réimpression de la carte de la rivière.

« Nous voulons travailler le plus possible en partenariat avec les prestataires de services qui existent déjà. Mais c’est certain que pour être en partenariat, on leur demande en contrepartie de respecter ce qu’on appellera la “Charte de qualité”, qui, minimalement, exigera de fournir des vestes de flottaison, puisque d’ailleurs, c’est une obligation au ministère de Transports Canada », conclut Virginie Laurent.

Pour le développement des infrastructures entre 2020 et 2021, PAHR bénéficie d’appui financier de la Caisse Desjardins, de Développement économique Canada, du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, de Transport Canada, du CLD d’Antoine-Labelle et de Tourisme Laurentides.

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