Éducation
Le ministre Roberge annonce « un retour progressif à la normale »
Le gouvernement du Québec a annoncé le 6 mai qu’il investissait 110 M$ dans le Plan de relance pour la réussite éducative. En 2021-2022, un retour progressif à la normale est aussi envisagé au niveau du découpage de l’année scolaire et des examens.
Conscient que la sortie de la pandémie de COVID-19 ne se fera pas d’un coup de baguette magique, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, prévoit une année scolaire 2021-2022 encore chamboulée, mais avec l’objectif de revenir progressivement à la normale.
D’ici juillet, il abordera la question de la prochaine rentrée scolaire en fonction des contraintes sanitaires prévisibles. Et afin qu’elles s’ajustent à l’évolution de la pandémie, les mesures prescrites seront mises à jour au début du mois d’août.
La prochaine année scolaire sera divisée en deux (pondération de 40% d’août 2021 à janvier 2022 et pondération de 60% de février à juin 2022), mais les parents seront informés des progrès de leur enfant à mi-étape.
De plus, les examens ministériels obligatoires sont réintroduits, avec une pondération ajustée cependant: 10% au lieu de 20%.
Au secondaire, pour les 4e et 5e années, les épreuves uniques seraient aussi réintroduites, avec, là encore, une pondération ajustée: 20% au lieu de 50%.
« Regarder en avant »
Le ministre a salué le « travail exceptionnel » réalisé dans les écoles qui font face à « une course à obstacles ». Il a aussi donné « un coup de chapeau » aux parents, « des alliés de premier plan » forcés « trop souvent » dans la dernière année d’accompagner eux-mêmes leurs enfants à la maison.
M. Roberge a également vanté l’action du gouvernement pour ses investissements dans le but de soutenir l’enseignement à distance, pour l’implantation d’un programme de tutorat dont bénéficient 163 000 élèves ou encore pour ses partenariats, comme avec Alloprof.
Le ministre a toutefois averti que l’heure était désormais venue « de regarder en avant ». Fruit d’une vaste consultation, le Plan de relance pour la réussite éducative prévoit des investissements de 110 M$. Trois grands principes le guident selon le ministre Roberge.
« Prévisibilité. Le réseau a besoin de savoir ce qui s’en vient cet été et l’an prochain. Flexibilité. Les gens sur le terrain sont les meilleurs pour prendre la décision sur le comment les choses doivent s’opérer. Évidemment, égalité des chances. On veut résorber les écarts. On veut soutenir ceux qui en ont le plus besoin. »
Les mesures phares du plan
- Près de 9 M$ sur deux étés pour aider les élèves à conserver leurs acquis, en partenariat avec le Réseau québécois pour la réussite éducative;
- 60 M$ en 2021-2022 pour le programme de tutorat, qui sera étendu aux élèves de la formation générale aux adultes et de la formation professionnelle;
- 4,7 M$ pour l’embauche d’agents de soutien;
- 19 M$ pour des mesures favorisant le bien-être et la santé mentale des élèves et du personnel;
- 2 M$ pour bonifier la mesure « À l’école, on bouge » visant à ce que chaque élève du primaire fasse 60 minutes d’activité physique par jour;
- 6 M$ à l’organisation de sorties éducatives en classes nature ou en classe découverte pour les élèves du primaire;
- 500 000$ pour le programme provincial de plein air;
- Financement majeur des infrastructures sportives et récréatives scolaires.
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