Sur la rue du Pont
Un immeuble détruit dans un incendie à Mont-Laurier
Un immeuble a été détruit par un incendie sur la rue du Pont au centre-ville de Mont-Laurier dans la soirée du 14 mai. Les pompiers ont réussi à maîtriser les flammes avant qu’elles ne fassent plus de dégâts.
Présenté tout d’abord comme un incendie « qui prendrait des proportions hors-normes » par le sergent Hugues Beaulieu du Service des communications de la Sûreté du Québec (SQ), il semblait déjà en voie d’être contenu lorsque L’info a rejoint le maire de Mont-Laurier, Daniel Bourdon, peu après 21h.
Ce dernier venait tout juste de recevoir des nouvelles de la part du directeur général de la Ville, selon lequel la situation était désormais sous contrôle.
Le propriétaire du bâtiment, Claude Filion, était sur place. « J’étais chez nous, j’ai entendu les pompiers, j’ai dit à ma blonde qu’il y avait un feu et ma fille (…) m’a appelé pour me dire que mon bloc était en feu. »
Ses deux locataires s’en tirent sains et saufs. Le bâtiment comprenait également un espace commercial, détruit lui aussi. « Je l’avais loué lundi matin », déplore M. Filion, qui se consolait par le fait qu’aucun blessé n’était à déplorer.
Vers 22h, le directeur du service en sécurité incendie de Mont-Laurier, Mario Hamel, a expliqué que le premier appel était rentré à 19h15. Un important panache de fumée était déjà visible pour les pompiers appelés à la caserne. C’est la raison pour laquelle le service en sécurité incendie a été mobilisé en force.
« On a fait appel à trois équipes de pompiers pour pouvoir répondre le plus rapidement possible », a déclaré M. Hamel alors que ses équipes s’affairaient à sécuriser le bâtiment mitoyen, qui abrite le commerce Bedaines & Coccinelles.
« Il y a eu des dommages à l’extérieur, au niveau de la structure », a fait savoir le chef des pompiers, mais il a pu être sauvé. L’autre est une perte totale.
Les sinistrés ont été pris en charge par de la famille et la Croix Rouge prendra le relais demain pour les aider à se reloger.
Les pompiers devaient encore rester sur place quelques heures avant de dire mission accomplie. « On a encore des points chauds, des points de chaleur, au deuxième étage. On travaille encore là-dessus », a mentionné M. Hammel.
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