Écosystèmes forestiers exceptionnels
Des forêts reconnues pour leurs caractéristiques uniques
L’identification de nouveaux sites d’écosystèmes forestiers exceptionnels se poursuit année après année. Avec le temps, la découverte de forêts exceptionnelles est toutefois appelée à diminuer au fur et à mesure que des sites sont découverts et protégés.
La découverte de nouveaux écosystèmes forestiers exceptionnels est de plus en plus rare, mais elle se poursuit néanmoins. En 2019, le ministère a classé 17 nouveaux sites d’écosystèmes forestiers exceptionnels qui avaient été découverts et confirmés au cours des années précédentes. Les spécialistes du MFFP continuent de travailler à la préparation d’une prochaine vague de classement.
Malgré la grande activité humaine dans les Laurentides, des inventaires méticuleux du MFFP ont démontré que de telles forêts continuent d’exister dans certains sites isolés.
Certaines ont été peu touchées ou perturbées parce que leurs propriétaires ou gestionnaires les ont tenus à l’écart de la coupe de bois, indiquent Guillaume Godbout, biologiste à la Direction de la gestion des forêts de l’Outaouais et Normand Villeneuve, ingénieur forestier, Ph.D., à la Direction de la protection des forêts à Québec. D’autres sont tout simplement situées sur des terrains difficiles ou inaccessibles. « Un tel isolement leur a permis de continuer leur croissance et d’atteindre le stade de maturité qui permet de les désigner comme écosystèmes forestiers exceptionnels », expliquent les spécialistes.
Protection citoyenne
Les éléments qui mettent les forêts les plus à risque sont l’usage irresponsable du feu, l’aménagement illégal de sentiers et d’infrastructures, la cueillette de plantes rares, la coupe illégale d’arbres et d’arbuste, la disposition de matières résiduelles et les dérangements et la destruction de la faune et de ses habitats, soulignent MM. Godbout et Villeneuve. Selon eux, la protection citoyenne des forêts passe essentiellement par un comportement responsable.
Le fait de se promener en forêt sans laisser de traces, de laisser la faune et la flore sur place sans dérangement, de respecter les directives concernant les feux de camp et le camping, ce sont là des actions simples qui font une grande différence dans la préservation des forêts anciennes.
Une nouveauté peu rassurante
Un examen rapide des données du Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) démontre que de nouvelles entrées apparaissent chaque année.
« La découverte de nouvelles espèces demeure un phénomène rare, quoiqu’il puisse être plus fréquent en botanique ou en microbiologie. Les travaux dans les Laurentides et en Outaouais ont plutôt mené à une reclassification des espèces qu’à la découverte de nouvelles espèces. Par ailleurs, la nouveauté est malheureusement souvent associée à la migration d’espèces exotiques envahissantes dans les milieux très fréquentés comme le sud des Laurentides, expliquent les deux experts. Ces espèces peuvent supplanter des espèces indigènes et accélérer la disparition de populations d’espèces menacées. »
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