L’aéroport de Mont-Laurier aura une piste flambant neuve

Publié le 1 septembre 2021 par Simon Dominé

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Simon Dominé

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D’ici sept semaines environ, l’aéroport de Mont-Laurier pourra compter sur une piste toute neuve. Des travaux de plus de 2,5 M$ ont été lancés sur le site le 23 août.

Pour le conseil municipal de Mont-Laurier et l’APPA, avoir un aéroport sécuritaire faisait partie des priorités. (Photo Pixabay)

Sur les lieux avec d’autres membres du conseil, des travailleurs et de membres de l’Association des Pilotes et Propriétaires d’Aéronefs de Mont-Laurier (APPA), le maire Daniel Bourdon a procédé le 26 août à la pelletée de terre officielle.

D’après lui, les travaux étaient devenus ni plus ni moins une question de sécurité. Il rappelle d’ailleurs que la Ville s’était déjà fait avertir par les autorités compétentes qu’à défaut de sécuriser les abords de la piste, l’aéroport devrait fermer.

La Ville avait alors investi plus de 100 000$ pour aplanir le terrain autour de la piste, afin de sécuriser au maximum les lieux et prévenir tout accident fâcheux dans le cas où un avion ratait son décollage ou son atterrissage.

« C’est une infrastructure qu’on ne peut pas laisser aller, c’est prioritaire. » – Daniel Bourdon, maire de Mont-Laurier

Reste que la piste en tant que telle posait également problème, et ce, depuis de nombreuses années.

La Ville assume 50% des coûts

La Ville a obtenu une subvention dans le cadre du Programme d’aide québécois pour les infrastructures aéroportuaires régionales (PAQUIAR). Ainsi, plus de 2,5 M$ sont investis dans les travaux. La Ville de Mont-Laurier assume 50% de la facture.

Les travaux devraient durer sept semaines. Déjà, le 26 août, l’asphalte usé de la piste et du tablier d’approche avait été arraché.

« C’est majeur. Faut le voir comme un outil de développement, que ce soit économique ou au niveau de la santé, parce qu’Air Médic utilise l’aéroport. Il peut y avoir l’avion-ambulance du gouvernement du Québec, il y a des cours de pilotage qui se donnent actuellement, il y a des entreprises et même l’armée qui l’utilisent. Quand ils font des recherches ou qu’ils viennent se pratiquer, ils se posent ici. Ils viennent mettre de l’essence aussi. Je dis toujours que ça fait partie du panier d’outils pour faire du développement économique. Tu veux attirer des entreprises et bien il faut que tu aies des moyens de communication. On n’a pas de train. C’est l’avion ou l’auto », a fait valoir le maire Bourdon.

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