Quand la pandémie favorise l’orthorexie
Perdre ses repères, être confiné chez soi, ne plus voir ses amis… la pandémie a affecté la santé mentale de gens de tous âges. Certains ont notamment développé ou aggravé un trouble alimentaire tel que l’anorexie, la boulimie ou l’orthorexie, un mal moins connu, mais de plus en plus répandu.
Qu’est-ce que l’orthorexie?
Avec la multitude de renseignements disponibles sur l’alimentation, ceux qui désirent se nourrir de façon saine peuvent se sentir coupables de consommer des aliments peu nutritifs ou trop salés, par exemple. Toutefois, chez les personnes atteintes d’orthorexie, bien manger s’avère une véritable obsession. Celles-ci ont eu davantage de temps pour s’informer (ex. : sur Internet) pendant la pandémie et ont développé des comportements tels que :
• Bannir des aliments ou des ingrédients précis (ex. : sucre, gluten) sans justification médicale;
• Se sentir coupable de consommer un aliment « malsain », même à l’occasion (ex. : refuser une part de gâteau d’anniversaire);
• Planifier leurs repas dans les moindres détails;
• Penser à la nourriture plusieurs heures par jour;
• Manger sans plaisir (seule la valeur nutritionnelle des aliments compte);
• Passer de longues minutes à analyser et à comparer les étiquettes des produits à l’épicerie.
Ce trouble est particulièrement insidieux, car l’alimentation saine est hautement valorisée dans la société. Plusieurs tirent donc une grande fierté d’être en mesure de contrôler ce qu’ils mangent et reçoivent des félicitations pour leur discipline. Or, cette rigidité entraîne tôt ou tard des conséquences néfastes : carences alimentaires, conflits avec les proches, sentiments de détresse et de culpabilité, etc.
Vous croyez souffrir d’un trouble alimentaire ou désirez avoir des conseils pour adopter une alimentation saine, savoureuse et équilibrée? Utilisez les ressources gratuites à votre disposition (ex. : anebquebec.com) ou consultez un professionnel (ex. : psychologue, nutritionniste).
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