Quand une passion prend son envol

Publié le 4 novembre 2021 par Kathleen Godmer

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Kathleen Godmer

Journaliste | kgodmer@inmedias.ca

C’est en famille et entre amis qu’a eu lieu, le 23 octobre dernier, à l’église de Kiamika, le lancement du livre Sur la piste des Diotte, 270 ans d’histoire, coécrit par Nicole Meilleur et Robert Rocheleau qui ont réalisé, pour mener à terme ce projet, un énorme travail de recherches historiques et généalogiques sur la famille Diotte qui a occupé une grande place dans le village de Kiamika et dans la région.

Sans être officiellement en vente, puisqu’au départ il était destiné à la famille, il est possible, pour les intéressés, de se procurer le livre Sur la piste des Diotte, 270 ans d’histoire en communiquant avec Nicole Meilleur par courriel à: nicole@diotte.ca. (Photo gracieuseté – Nicole Meilleur)

L’événement s’est tenu dans l’intimité puisqu’au départ, ce projet, découlant de la passion des deux auteurs, a été mis en place pour le plaisir de la famille. Étant mariés au frère et à la sœur, Grégoire et Clémence Diotte, Mme Meilleur et M. Rocheleau ont mis en commun leur amour pour l’histoire et la généalogie afin de surprendre et faire plaisir à leur conjoint respectif en retraçant l’histoire de la famille.

« Nous sommes deux mordus de généalogie depuis longtemps. Personnellement, j’ai déjà écrit deux livres sur mes arrières- grands-parents du côté maternel et paternel et cette fois, avec Nicole, on a décidé de le faire pour la famille Diotte. » – Robert Rocheleau

« Quand on se rencontrait pour le projet, on était dans notre bulle et on ne parlait que de ça. Comme le travail a été long et laborieux, nos conjoints savaient que le projet était en cours. Ça nous a permis de valider certains points avec eux, car Robert et moi avons travaillé ensemble, mais aussi beaucoup chacun de notre côté puisqu’il habite à l’extérieur. (…) Ce projet s’est fait durant la pandémie et ça nous a permis de ne pratiquement pas la voir passer. Des rencontres en ligne et des courriels, il y en a eu des tonnes », a raconté Mme Meilleur.

Un travail colossal en peu de temps

Le projet a commencé en août 2020 et s’est terminé il y a quelques semaines. Le duo s’est donc investi à temps plein, ne comptant ni les heures de recherche ni celle d’écriture.

« Si on calcule une année de travail pour une personne qui a un emploi à temps plein, ça donne environ 2 000 heures. Ensemble et chacun de notre côté, on y a mis beaucoup de temps. Je dirais qu’on peut facilement parler de 4 000 heures », a raconté M. Rocheleau.

Que raconte le livre?

Sans vouloir dévoiler toutes les anecdotes du livre, les auteurs ont expliqué que celui-ci trace l’histoire de la famille Diotte jusqu’à 270 ans en arrière et que plusieurs surprises leur sont apparues au cours des recherches.

« On trace le portrait de la famille. Au départ, notre idée était de le faire sur Pierre Diotte, le premier à arriver à Kiamika. Pour quelqu’un de cette époque, c’était plus facile de trouver des informations et des documents, mais en faisant nos recherches sur Pierre, on s’est rendu compte qu’on pouvait remonter plus loin et qu’il y avait des histoires très intéressantes sur la famille. On a donc décidé de remonter jusqu’au premier qui était arrivé en Nouvelle-France, en 1687 », a expliqué M. Rocheleau.

Faisant de belles découvertes au cours des recherches, le projet a donc pris de l’ampleur et le livre fait maintenant le récit de l’histoire de chacun des descendants depuis cette date.

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