Chute-Saint-Philippe
Le tribunal refuse la mise en liberté d’un homme accusé de violence conjugale
Un homme de 26 ans de Mont-Laurier accusé de divers délits dans un dossier de violence conjugale s’est vu refuser sa mise en liberté le 3 novembre 2021 et devra demeurer détenu jusqu’à la fin des procédures.
L’homme a été arrêté le 8 octobre 2021 et a comparu au palais de justice de Mont-Laurier pour y être accusé d’agression sexuelle, d’avoir étouffé la personne pendant l’agression, de voie de fait armée, de menace de mort, de séquestration et de bris de probation. Les faits seraient survenus dans un chalet situé dans une zone isolée à Chute-Saint-Philippe les 24 et 25 septembre 2021.
Dans un état d’intoxication, l’homme serait devenu violent et aurait empêché la plaignante de quitter les lieux. Dans une déclaration de neuf pages déposée au tribunal, cette dernière a affirmé, entre autres, qu’il lui aurait confisqué son téléphone pour l’empêcher de demander de l’aide. Elle lui aurait demandé d’arrêter et, par peur, se serait cachée sous une table. Il aurait menacé de la tuer si elle se sauvait. Profitant de son sommeil, la plaignante aurait récupéré un téléphone et aurait fui avec la complicité d’une tierce personne.
Il tente de convaincre le tribunal de sa bonne foi
Lors de son enquête sur mise en liberté, l’accusé a tenté de démontrer au tribunal sa bonne foi. Il a affirmé qu’il voulait se prendre en main, régler ses problèmes de toxicomanie et qu’il était accepté dans un centre pour une thérapie fermée de trois mois. Il a ajouté qu’il était prêt également à respecter toutes les conditions imposées par le tribunal et verser une caution de 500$, ce qui représenterait toutes ses économies.
Cependant, l’accusé faisait face au même procureur aux Poursuites criminelles et pénales (DPCP) qui, un an plus tôt, était assigné à un autre de ses dossiers de violences conjugales avec une victime différente. Le procureur se souvenait très bien des mêmes remords alors invoqués par l’accusé. Dans le cadre de sa probation imposée lors du prononcé de la peine, il avait l’obligation de suivre une thérapie fermée. Il a quitté le centre après seulement trois jours.
Le tribunal refuse sa mise en liberté
La juge Kathlyn Gauthier a refusé la mise en liberté de l’accusé, en mentionnant, entre autres, ses antécédents judiciaires en matière de violence conjugale, qu’il a eu l’opportunité de suivre une thérapie, mais qu’il n’a pas saisi l’occasion et qu’il représente une forte probabilité de récidive.
La juge a ajouté en terminant que si l’accusé est sincère dans la volonté de se faire traiter, il le pourra, mais après avoir fait face à la justice dans ce dossier.
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