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« Implanter pour nourrir » se déploie dans les Hautes-Laurentides

Publié le 23 mars 2022 par Maxim Ouellette-Legault

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Maxim Ouellette-Legault

Journaliste | mouellette@medialo.ca

Le gouvernement a récemment annoncé qu’une somme de 1 347 127$ a été allouée pour la réalisation de 20 projets dans la région des Laurentides. L’un de ces projets, intitulé « Implanter pour nourrir », aura des répercussions dans trois MRC des Laurentides, incluant la MRC d’Antoine-Labelle.

Avec un montant de 50 000$, le projet « Implanter pour nourrir » va financer des projets dans trois MRC de la région des Laurentides. Ici, le jardin communautaire du secteur Sainte-Véronique, à Rivière-Rouge. (Photo gracieuseté du Comité de citoyens de Rivière-Rouge – Sid Jervis Rmédias)

Pour le projet « Implanter pour nourrir », c’est un montant de 50 000$ qui a été versé. Ce grand projet comporte différents sous-projets. Le montant sera divisé équitablement dans:

la MRC d’Antoine-Labelle;
la MRC des Laurentides;
la MRC de Sainte-Thérèse-de-Blainville.

Dans la MRC des Laurentides et dans la MRC de Thérèse-de-Blainville, des montants de 16 666$ seront respectivement utilisés pour l’implantation de nouveaux jardins.

C’est donc un montant de 16 666$ qui sera utilisé pour cinq projets dans la MRC d’Antoine-Labelle. Cette fois, le montant ne sera pas divisé équitablement, car les besoins sont différents pour chacun des projets.

Dans le secteur de la Lièvre

Une partie de ce montant sera utilisée pour la construction d’un abri pour les bénévoles afin de les protéger du soleil et de la pluie, ainsi qu’une structure pour accueillir des gens à Cultiver pour nourrir.

Une autre partie des fonds a été utilisée pour la construction d’un nouveau jardin communautaire à Sainte-Anne-du-Lac, aménagé au début de l’été 2021. Ce nouveau jardin se situe sur le coin des rues Principale et Notre-Dame.

Le projet « implanter pour nourrir » a aussi accordé un montant de 2 500$ pour la mise en place d’un nouveau jardin communautaire a Ferme-Neuve. Ce nouveau jardin est situé sur la 6e Avenue, entre le garage municipal et la caserne de pompiers. Ce nouveau jardin communautaire a remplacé l’ancien jardin, qui était situé sur la 4e rue et où plusieurs équipements avaient été vandalisés et volés.

Marie-Pierre Gauthier, coordonnatrice des loisirs et de la vie communautaire à la Municipalité de Ferme-Neuve, explique que les bacs de jardinage sur pied qui étaient utilisés dans l’ancien jardin communautaire ont été déplacés au nouveau jardin.

Dans la Vallée de la Rouge

À Nominingue, c’est 3 500$ qui ont été investis pour le jardin communautaire qui existait déjà depuis 2010, situé au 2281, rue Saint-Charles-Borromée. La Municipalité de Nominingue, qui louait le terrain pour le jardin communautaire, a finalement décidé de l’acheter, puis a démoli les bacs de jardinage qui étaient usés et a procédé à la reconstruction de ces derniers.

Le 5e projet « Implanter pour nourrir » dans la MRC d’Antoine-Labelle concerne l’amélioration d’un aménagement à Rivière-Rouge, issu d’un projet d’ilots fruitiers du nom de la « Route à croquer », qui avait vu le jour en 2018 dans 14 municipalités de la MRC d’Antoine-Labelle.

Ces 14 municipalités possèdent cinq ilots fruitiers clôturés, dont certains portent déjà leurs fruits. À Rivière-Rouge, c’est 15 arbres fruitiers qui ont été plantés, avec l’aide de plusieurs organismes. Deux arbres fruitiers ont été plantés au jardin communautaire du secteur de Sainte-Véronique et 13 ont été plantés derrière l’école du Méandre à Rivière-Rouge.

L’organisme Comité citoyen de Rivière-Rouge a décidé de remplacer les arbres en mauvais état et réaménager l’espace clôturé. Le projet « Implanter pour nourrir » a permis d’accorder 2 000$ pour aider le comité citoyen de Rivière-Rouge à réaménager l’espace de la « Route à croquer » à Rivière-Rouge, ainsi que de permettre la construction de bacs de jardinage surélevés dans les deux jardins communautaires de la municipalité de Rivière-Rouge.

Précisions

Puisque sur papier, le montant a été versé à Cultiver pour nourrir, alors que le projet « Implanter pour nourrir » est porté par la Table de concertation en sécurité alimentaire, Marie-France Lavoie, directrice de Cultiver pour nourrir et coordonnatrice de la Table de concertation en sécurité alimentaire, désire établir la différence entre ces institutions.

Elle explique que « Cultiver pour nourrir n’a pas obtenu 50 000$. Cultiver pour nourrir n’est que fiduciaire du projet, même si c’est Cultiver pour nourrir qui a reçu le montant sur papier. C’est en fait la Table de concertation en sécurité alimentaire qui a fait le projet. La Table de concertation en sécurité alimentaire s’est alliée avec la MRC des Laurentides et la MRC de Thérèse de Blainville pour obtenir le financement pour tous ces projets ».

Marie-France Lavoie explique aussi que les gens mélangent souvent Cultiver pour nourrir et la Table de concertation en sécurité alimentaire, car « initialement, Cultiver pour nourrir est un projet issu de la Table de concertation en sécurité alimentaire. En développant Cultiver pour nourrir, il est devenu autonome et incorporé, même si les deux entités se trouvent dans les mêmes bureaux ». Ce sont donc deux entités à part entière, mais qui travaillent ensemble.

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