Pénurie de main-d’œuvre
« Un effort de tous les instants » dans les parcs régionaux
Les parcs régionaux des Hautes-Laurentides n’échappent pas au contexte de pénurie de main-d’œuvre. Jérémie Gravel, directeur général du parc régional du Poisson Blanc à Notre-Dame-du-Laus évoque « un effort de tous les instants ».
Au téléphone avec L’info le 1er juin dernier, Marie-Claude Provost, directrice générale du parc régional Kiamika, semblait à court d’options, avec encore deux postes clés à combler.
Elle a bien reçu des candidatures de la part de jeunes entre 14 et 16 ans, mais selon elle, le niveau de responsabilités est trop élevé pour des personnes de cet âge. « Avant, on avait des candidatures, des gens du cégep, des gens du secondaire, qui venaient pour l’été. Là, c’est zéro. Je ne comprends pas. »
Du côté du parc régional Montagne du Diable, le laps de temps entre le départ de Christian Parent, qui a dirigé le parc pendant de nombreuses années, et l’arrivée de la nouvelle directrice générale, Isabelle Legault, semble avoir créé des remous.
D’après Mme Legault, ce manque de stabilité à la direction générale a pu être insécurisant pour plusieurs. « La dernière année, ç’a avait été beaucoup de mouvement de personnel », mentionne-t-elle.
Pour l’été 2022, Mme Legault affirme avoir pourvu tous les postes et pense que le parc régional qu’elle dirige demeure attractif, notamment depuis qu’il y a un manuel de l’employé et que les salaires ont été rehaussés.
« Au salaire minimum, oubliez ça, on ne recrute pas. On est loin, on a du kilométrage, il y a plein d’enjeux qui font que les jeunes ne viennent pas. Donc, c’est mieux, mais il y a beaucoup d’entreprises qui ont haussé les salaires. Mais on donne aussi tous les avantages de bénéficier du parc gratuitement », commente-t-elle.
À Notre-Dame-du-Laus, tout semble fonctionner comme sur des roulettes, d’après le directeur général du parc régional du Poisson Blanc, Jérémie Gravel. Quand arrive le temps de faire les embauches, les candidatures sont au rendez-vous, même s’il a conscience qu’en termes de ressources humaines, il ne faut jamais s’asseoir sur ses lauriers.
« Ça va quand même bien, parce qu’on a beaucoup misé là-dessus ces dernières années, essayer d’être attractif pour les emplois », explique-t-il.
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